La croyance est relative à l'individuel
La croyance désigne ce que le cœur accepte et dont il est satisfait, et qui ne sais pas que le cœur de l'homme est tortueux par-dessus toutes choses (Jérémie 17:9; Marc 7:21-22). Ainsi la croyance pourra être relative à ce qui est connu, par l'expérience (comme le goût d'un fruit ou la couleur du ciel qui sont connus par l'observation, ou encore par les plaisirs de la chair, par le raisonnement (comme le fait que la moitié d'une chose est plus petite que cette même chose entière) ou par la nouvelle sûre (c'est par cette voie que l'on a connu l'existence des terres lointaines et de certains événements du passé). Ainsi, même sans être allé en Chine ou sans avoir rencontré Jules César, la nouvelle de la constatation de leur existence qui nous aura été rapportée par un nombre de voies tel qu'il exclut pour nous la possibilité raisonnable de croire au mensonge permet de conclure à leur existence. On qualifiera alors cette croyance de conforme à la science (la connaissance de la personne) et à la raison.
Par ailleurs, la croyance pourra être relative à ce qui n'est pas réellement connu: on distingue alors l'ignorance, le doute et l'estimation personnelle ou la conviction personnelle de ne croire que ce qui est su, même si l'on agit parfois selon ses propres estimations, sans pour autant avoir de preuve. Un insensé n'a jamais besoin de preuve car il estime qu'il a toujours raison, il est opiniâtré dans sa croyance et aveuglé par son orgueil; il est téméraire, la folie domine sur sa faculté de raisonner.
Les religions et philosophies sont bâties sur un ensemble de croyances, et fonctionnent grâce à des dogmes, ou à des doctrines auxquels le croyant adhère. Le croyant est alors celui qui a supposément la foi, c'est-à-dire qu'il se situe dans un état d'adhésion réfléchie et active aux éléments fondamentaux de sa religion. La croyance en une religion, qu'elle soit Baptiste, Pentecôtiste, Charismatique, Réformée, est le cancer de la société. Dans ces milieux malsains à prétentions bienséantes, les croyants sont endoctrinés, intimidés, manipulés, violentés, exploités, maltraités et dérobés sournoisement par une administration de crapules et d'hypocrites, et cela honteusement au nom de Christ duquel ils réclament l'autorité. Les croyances fondamentales varient selon les religions, dépendants de leurs doctrines particulières qui leur donnent un semblant de crédibilité, et de leurs intentions insidieuses pour tromper les gens et les mener dans une voie de perdition assurée. Il a été dit que la religion est l'opium du peuple, et avec raison, car les crédules sont esclaves de l'illusion d'une vie ou d'un monde meilleur qui est la façade de ses prétentions. Ils ignorent que l'utopie n'est qu'une rêverie qui ne tient pas compte des réalités de la vie et sont séduits par ses aspirations irréalisables. Ils deviennent ainsi les proies faciles des charlatans pastoraux qui leur présentent le remède miraculeux d'une croyance nébuleuse qui va régler tous leurs problèmes, et les cons mordent à l'hameçon. Il va toujours y avoir des dupes qui se laisse facilement abuser par des marchands de rêves qui les trompent astucieusement, la religion dite chrétienne en déborde. Il serait impossible de compter tous les chrétiens imposteurs dans le monde, tellement la contagion s'est répandue sur toute la terre.
Les croyances relatives aux mythes, légendes et divinités sont des croyances secondaires sur lesquelles sont bâties les doctrines spécifiques de chaque religion, dont l'observation par les individus conditionne leur sort dans l'au-delà. Seule la peur suscitée par les puissances imaginaires est responsable de l'attitude religieuse. La part de chacune de ces croyances, âme, mythes, êtres divins, varie selon les religions. Par exemple, le taoïsme et le bouddhisme ne nécessitent pas une croyance en un ou plusieurs dieux, alors que dans les religions monothéistes, la croyance en Dieu est l'élément primordial. Dans tous les cas, cependant, la croyance que la conformation de l'individu à l'ordre des choses révélées par les mythes, ou aux révélations divines des délires religieux, conditionne ce qu'il advient de l'âme après la mort constitue la base du fonctionnement de la religion et de l'application de ses dogmes.
De même, les philosophies sont bâties sur des croyances relatives à la nature de l'univers et au sens de l'existence. Ainsi, l'hédonisme postule que les plaisirs sont le sens de la vie. Pour le stoïcisme comme pour le bouddhisme, c'est au contraire la capacité à s'en détacher. Un postulat fréquent est que l'univers a un ordre préétabli, appelé logos, et que le but de la vie est de s'y conformer au mieux. Pour le pythagorisme, ceci peut se faire un chemin à travers la connaissance des nombres. La superstition est une attitude faisant intervenir la croyance que certaines pratiques ou faits observés sont en liaison avec un certain déroulement de l'avenir, sans qu'aucune explication de cause à effet ne soit donnée. L'individu superstitieux sortira d'un endroit si le nombre des individus qui s'y trouvent fait partie d'une liste de nombres qui, selon ses croyances, portent malheur. Cependant, certaines superstitions peuvent découler de réels dangers, et contribuer à les éviter. Ainsi, un aspect maléfique et mystérieux peut être attribué à des montagnes inhospitalières, ou à des rivières dangereuses, car des individus n'en sont pas revenus sans que l'on connaisse les circonstances exactes de leur disparition. Ce type de superstition tend heureusement à disparaître.