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En nos temps modernes, de grandes multitudes de gens innombrables détiennent une croyance en Jésus-Christ et se proclament chrétiens, soit traditionnels ou nés-de-nouveau comme on retrouve dans la mouvance Évangélique. Tout cela semble beau, mais le problème ici est que ces gens ne savent pas faire la différence entre une croyance et la foi réelle, ce qui a donné naissance à un faux christianisme et à de nombreuses sectes dites chrétiennes. Il s'agit donc d'une illusion vaine de la vérité, une contrefaçon qui n'a que l'apparence, c'est-à -dire «une présomption», une opinion fondée seulement sur des indices, des apparences, des commencements de preuves favorables que l'on a de ses propres facultés physiques ou intellectuelles et qui démontre une grande confiance en soi. Lorsqu'une de ces personnes dit avoir la foi, elle signifie par cela qu'elle croit dans sa croyance particulière, ce qui n'est pas de la foi mais de la supposition et de la vraisemblance. La croyance n'a aucun fondement solide, elle est complètement superficielle. En d'autres mots, la croyance est une fausse foi réservée aux crédules, aux ignorants, aux réprouvés, aux gens superstitieux et aux païens. La croyance est ce que l'on trouve dans les églises dites chrétiennes, la foi est ce qu'on trouve et obtient en Christ seul. La croyance ne fait pas le chrétien, elle en fait plutôt un imposteur. L'expression «je crois en Dieu» ou «je crois en Jésus» ne détient aucune valeur, elle n'a rien d'authentique, elle n'a aucun pouvoir ni aucune vertu. Elle indique simplement qu'une personne est centrée sur elle-même par le «Je» qu'elle utilise et démontre que sa croyance vient d'elle-même. La croyance est toujours le résultat du choix de croire, de prendre une décision personnelle envers un sujet quelconque qui va remplir ou satisfaire son besoin de sécurité, ou pour valider son existence dans la société ou dans un groupe qui la supporte et dont les gens sont généralement d'une même opinion sur les choses essentielles. Ainsi un croyant va se joindre à une église et l'autre à un groupe de criminels, car les deux ont une croyance en quelque chose, mais ce quelque chose est toujours mondain et charnel. Se joindre à une église est de se joindre à un bordel spirituel, se joindre à un groupe de criminel est de se joindre à un bordel réel, les deux sont une abomination aux yeux de Dieu. Au moins dans un bordel réel les prostituées ne prétendent pas être autre que ce qu'elles sont, il y a donc plus d'espérance pour elles que pour les prostituées spirituelles.
Or le rapport de l'individu à ses croyances est primitivement déterminé par sa relation à sa mère, puis par l'entourage de sa famille et de ses amis. C'est eux qui donneront le ton, c'est-à -dire que la qualité de la relation d'une personne avec d'autres déterminera un ensemble de croyances profondément ancrées en elle qui sera la base de la construction des croyances suivantes et donc de la qualité de la relation du futur de son univers. Or, tout étant reconstitué dans notre esprit sous forme de concepts grâce aux informations livrées par nos sens, c'est là que prend toute l'importance des croyances qui valident ou non ces concepts et autorisent les actions qui en découlent. Il est intéressant d'approfondir la théorie de l'habitus de Bourdieu, ou de lire Abdelmalek Sayad sur les implications dans la vie de tous les jours des schèmes de perception, de pensée, d'action et donc des croyances contenues dans les éthos ou habitus. Implications tant au niveau d'une société que d'un champ social que de l'individu et de ses proches.
Lorsque les comportements des personnes sont modifiés par une croyance il peut parfois s'ensuivre l'accomplissement de ce que prédisait la croyance. Par exemple, la croyance en un diable ou à des démons traditionnels, qui n'existent pas en réalité, va leur donner une existence plus réelle qui va affecter la psyché d'une personne et troubler son esprit. Plus elle y croit, plus la croyance devient tangible et prend autorité sur elle dans tous les aspects de sa vie. Il ne faut pas sous-estimer la puissance de l'imagination lorsque celle-ci devient obsédée par une croyance, car cela peut causer des dérèglements de conscience et déstabiliser l'existence d'une personne au point qu'elle en fasse une névrose. Un vieux dicton dit: «lorsqu'on joue avec le feu ont fini toujours par se faire brûler», et cela est inévitable. Or plusieurs ont déjà la conscience cautérisée, on voit cela surtout dans les mouvances pentecôtistes et charismatiques.
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