Le manuscrit de Sonnini
Actes, Chapitre 29
traduction et première mise en page par
Jean leDuc

Le manuscrit de Sonnini:
Le chapitre perdu du livre des Actes des Apôtres
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Introduction
Le Chapitre perdu des Actes des Apôtres
Le Manuscrit de Charles-Sigisbert Sonnini
Le vingt-neuvième Chapitre des Actes
Actes des Apôtres
Introduction
Dans la découverte récente du manuscrit de Sonnini, nous y retrouvons la fin du livre des Actes des Apôtres qui mentionne les voyages de Paul en Espagne et en Grande Bretagne. Nous ne connaissons pas la vigueur d'authenticité qu'a ce complément, mais son information s'accorde avec le désir de l'Apôtre Paul de se rendre en Espagne
(Romains 15:24-28), ce qu'il fit probablement car rien ne l'empêchait puisqu'il avait été relâché lors de sa comparution devant César.
Même s'il existe plusieurs textes qui parlent de Paul étant libéré de son emprisonnement romain de deux ans et quelques-uns qui parlent de ses voyages en Grande-Bretagne, quelques points poussent à penser qu'il s'agirait d'un texte ne pouvant être inclus à la Bible:
— Luc a écrit que de ce qu'il a été témoins, ce qui explique pourquoi les Actes se terminent avant le départ de Paul de Rome et son voyage en Espagne.
— Le fait que personne ne semble savoir où se trouvent les deux piliers
(Actes 29:24), qui ont été prophétisé de demeurer jusqu'à la Seconde Venue. S'il s'agissait d'une véritable prophétie, il serait un monument bien connu quelque part!
— La référence à Pilate se lavant les mains au moment du procès de Jésus
(verset 22) ne serait étrangement pas à sa place dans les Actes, dont l'auteur ne le mentionne pas dans son compte rendu du procès
(Luc 23). Les mots «hommes et frères»
(verset 25) reflètent une mauvaise traduction d'une vieille expression grecque dans les Actes, maintenant généralement corrigées, et l'expression «en vérité je le dis» ici mise
(verset 25) dans la bouche de Paul, en est une jamais utilisé par Luc, et rigidement réservés par Matthieu et Jean («
En vérité, en vérité, je vous (te) dis») pour Jésus seul. De l'utiliser pour Paul est contraire en réalité à la composition du Nouveau Testament.
— En vue de son intérêt dans le recensement britannique de 1861
(verset 10), et la popularité donnée aux idées de ce genre par le travail de Piazzi Smyth dans les années soixante du siècle dernier, il est probable que ce curieux chapitre est été écrit peu de temps avant sa publication en 1871.
— Il y a aussi qu'il est dit qu'«
aucun homme entravait Paul»
(verset 4) ce qui est exacte s'il s'agit de la période des deux ans mentionnée à la fin des Actes
(Actes 28-30-31) où les Juifs le laissèrent enfin en paix à cause d'une grande contestation entre eux suite au discours de l'Apôtre, ce qui les divisa semble-t-il réduisant leur force d'union à néant. Sinon, nous serions plutôt perplexe quand on connaît que la vie de Paul et des disciples étaient constamment sous la menace de complot des juifs
(Actes 9:23-24; 21:30-31; 23:12-16,27; 25:2-3; 26:21; 28:18-19; etc.) désirant éliminer ce qu'ils considéraient comme une nouvelle secte, nuisance à leur suprématie sur le peuple en général. Les Juifs ne cessaient de réclamer la mort de Paul
(2 Timothée 4:6-9; Actes 20:22-25,38; cf. Philippiens 2:17). Certains écrits non scripturaires (1 Clément 5:2; les Annales de Berronius) ne supportent-ils pas que Paul serait mort (entre juillet 64 et juin 68) en martyre à Rome, tué, peut-être même décapité pendant une persécution soudaine des christiens? D'ailleurs, la suite de la phrase du verset qui nous préoccupe pourrait bien contredire les mots précédents par «
il témoigna courageusement». Le courage implique normalement le combat contre une force contraignante quelconque comme par exemple, d'être entravé par les Juifs.
Toutefois, certains points sont en faveur de l'authenticité du manuscrit. De toute évidence, il y a apparence d'être de datation ancienne et écrit en Grec dans le même style que les Actes des Apôtres. Les lieux et les peuples mentionnés dans le texte sont nommés par leurs noms romains. Le ton du manuscrit est digne par sa brièveté scripturaire et le caractère remarquable de ses expressions prophétiques, sans omettre son accent spirituelle. Il y a également le fait qu'il fut conservé dans les Archives de Constantinople. Et en terminant, citons son caractère noblement évangélique et la conception généreuse du plan et de l'objectif divin.