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La vie de Paul est définitivement contraire à tout ce que les chrétiens modernes peuvent s'imaginer. Paul était «un diseur de la vérité», c'est-à -dire «un parrèsiaste», terme grec qui s'écrit proprement «parrhesia» (Code Strong 3954) et qui signifie: «liberté dans les paroles, discours sans réserve, ouvertement, franchement, c'est-à -dire sans dissimulation, sans ambiguïté ou circonlocution, sans l'usage de figures ou de comparaisons, confiance libre et intrépide, courage joyeux, hardiesse, assurance; le maintien par lequel on se met en évidence et que l'on assure sa publicité». La parrhesia consiste à dire, sans dissimulation ni réserve ni clause de style, ni ornement rhétorique qui pourrait la chiffrer et la masquer, la vérité, en d'autres mots il signifie «le courage de dire la vérité sans aucune dissimulation», c'est-à -dire «le franc-parler». La parrêsia détient également un sens apostolique et spirituel, trait fondamental de la parole du prophète. La notion apparaît assez souvent dans le Nouveau Testament où elle est plutôt traduite dans le vocabulaire de la confiance, de l'assurance et de la parole ouverte. Les passages de Luc 16:16-17 nous donnent un aperçu très intéressant à propos d'un tel courage qui porte le même sens que le mot «violence»: «La loi et les prophètes vont jusqu'à Jean; depuis ce temps-là le royaume de Dieu est annoncé, et chacun y entre par la violence.» (Bible Ostervald) Dans ce contexte, le terme grec pour le mot «violence» est «biazo» et il nous indique que chacun qui entre dans le royaume de Dieu, y entre par «la force» ou plus précisément par «courage». En d'autres mots, le courage de la vérité est une forme de violence qui ouvre la porte du ciel afin que ceux d'entre les pécheurs qui sont appelés à la grâce du salut puissent entrer dans sa gloire en Jésus-Christ. Les lâches qui veulent y entrer avec la mollesse de la douceur seront jetés dehors avec tous les fraudeurs ou imposteurs, là où sont les pleurs et les grincements de dents: «Alors vous direz: Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné dans nos places publiques. Et il répondra: Je vous dis que je ne sais d'où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous qui faites métier de fraudeur (iniquité). Là seront les pleurs et les grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors.» (Luc 13:26-28) Ainsi nous voyons que courage et violence sont associés dans un même but pour la gloire de Dieu, en fait ils sont même identiques. Nous devons donc être courageux dans notre proclamation de la vérité pour le salut des âmes et pour la destruction des forces de l'ennemi, qui dans notre cas sont les évangéliques modernes avec toutes leurs prétentions, surtout au niveau des pentecôtistes et des charismatiques qui empoisonnent la foi chrétienne avec toutes sortes d'extravagances et de fausses doctrines diaboliques qu'ils s'imaginent être la vérité dans leurs démences psychotiques.
Dans ce même contexte nous trouvons une affirmation étonnante de l'Apôtre Paul dans 2 Corinthiens 11:21. «J'ai honte de le dire, nous avons été faibles; cependant si quelqu'un est audacieux, je parle en imprudent, moi je suis audacieux aussi.» Quelle est donc cette «faiblesse» qui le rend honteux? L'Apôtre Paul a-t-il honte de ne pas avoir prêché suffisamment l'Évangile, d'avoir manqué d'affection envers son prochain, d'avoir mal parlé à ses frères, de ne pas avoir aidé suffisamment les pauvres,...? Absolument pas! Ce n'est pas cela qui le perturbe et le rend honteux. La faiblesse dont il fait mention se rapporte à quelque chose de bien différent, le contexte de ce chapitre nous indique clairement qu'il s'agit d'un relâchement, ou tout du moins une passivité, face aux dérives qui mettent en péril la vérité de l'Évangile et qui causent de nombreux dégâts au sein des disciples. En lisant l'ensemble du chapitre 11, vous comprendrez quelles sont les raisons de sa honte et de sa colère. Vous y lirez notamment ceci: «Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi de la simplicité qui est en Christ. Car, s'il venait quelqu'un qui vous annoncerait un autre Jésus que celui que nous vous avons annoncé, ou un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre message de la grâce que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien... Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n'est pas étonnant, car la concurrence elle-même se transforme en messager de lumière. Il n'est donc pas surprenant que ses ministres de la loi se déguisent aussi en ministres de justice; mais leur fin sera selon leurs œuvres.» (2 Corinthiens 11:3-4,13,14-15) Spécifions que «la concurrence» mentionnée dans le texte est une traduction du mot «Satan», terme qui signifie «l'adversaire, le concurrent» et qui dans ce contexte se rapporte aux ministres de la loi, généralement des pharisiens, qui faisaient tout en leur pouvoir pour entraver le ministère de Paul en déformant le message de la grâce, c'est-à -dire l'Évangile. La même chose se produit de nos jours avec les sectes évangéliques qui déforment subtilement la grâce inconditionnelle du salut en une grâce conditionnelle qui dépend d'une décision personnelle du choix de la foi provenant de la volonté de l'homme, et non plus de la souveraineté de Dieu. Dans un tel cas le salut est déformé subtilement, il n'est plus par la grâce mais par les œuvres méritoires de l'homme selon le choix de sa volonté qui est esclave de la chair et du péché. La nature humaine déchue et totalement corrompue s'attribue ainsi un salut qui n'est plus par la grâce mais par une disgrâce qui voue les crédules à leur perdition éternelle. Cette doctrine est celle de l'Anti-Christ qui forme un christianisme contrefait désigné pour séduire le monde à la fin des temps.
Par attachement à Christ et pour la vérité de l'Évangile, l'apôtre Paul n'hésite pas à user des expressions violentes ou paroles de condamnations à l'encontre de prétendus chrétiens et même de soi-disant ministères, dévoilés comme des sacerdoces de duplicités, qu'il juge comme étant des séducteurs qui prêchent «un autre Jésus», de «faux apôtres et d'ouvriers trompeurs» qui se «déguisent en apôtres de Christ». De nos jours les gens qui se disent chrétiens se pensent mieux que Paul, leurs paroles doucereuses ou mielleuses de leur tolérance anodine et complaisante, témoignent de la superficialité de leur foi dans leurs refus de juger et condamner les imposteurs, car ils se jugeraient et se condamneraient eux-mêmes. L'apôtre Paul, qui est l'auteur de l'hymne à l'amour si apprécié des vipères évangéliques (1 Corinthiens 13), va mettre en garde les Corinthiens et dénoncer sans détour ces «ministères» auprès des disciples de Corinthe, afin de les protéger de la mauvaise influence de ces «faux frères» (1 Corinthiens 13: 26). Paul ne considérait pas que l'amour de Dieu nous empêche de dire la vérité, de dénoncer et de condamner ceux qui font du tort aux frères et à la saine doctrine. Bien au contraire, il reconnaît même sa honte d'avoir «montré de la faiblesse» face aux doctrines de démons qui s'infiltrent parmi les chrétiens et qui séduisent tant de gens. Ne dit-on pas couramment que lorsque les justes se taisent, on n'entend que les injustes? On ne cesse de le répéter dans tous nos écrits, tellement il est important que les gens comprennent, que l'amour de Dieu dont parle Paul ou «agape, agapao» en Grec, n'est pas un sentiment moelleux d'une tendresse trépide qui pourrait faire lever le cœur, mais une attitude ou disposition de renoncement de la part de Dieu qui est l'essence même de son existence. On pourrait traduire par «amour sacrificiel» si cela aiderait les gens à comprendre, cet amour de Dieu ou renoncement qui est le thème central du chapitre 13 de 1 Corinthiens est le même dont l'apôtre Jean mentionne dans le passage célèbre de Jean 3:16, comme nous voyons dans une traduction classique: «Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.» (Jean 3:16; Bible Ostervald). En d'autres mots, l'amour de Dieu comme renoncement est un sacrifice, le sacrifice de Christ sur la croix pour le rachat de nos péchés, et c'est de cet amour que Paul parle partout dans ses Épîtres. Faire de cet amour un sentiment humain est un blasphème hautain, une perversion de la vérité, une offense sérieuse contre le sacrifice du Seigneur Jésus sur la croix, et des nombres incalculables de prétendus chrétiens en sont coupables et seront vomis de la bouche du Seigneur (Apocalypse 3:16).
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