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Le pont central de cette parabole est l'huile, et en général il s'agit d'huile d'olives qui était grandement estimée en Israël qui en faisait la production pour toutes sortes d'applications. L'huile d'olives était très précieuse, on n'en faisait le commerce et elle se vendait partout dans les grands marchés. Sa fabrication était similaire à celle du vin, les olives étaient écrasées sous des presses pour en extraire l'huile. Dans un sens spirituel l'huile d'olives produite dans un pressoir, signifie les exigences extrêmes du sacrifice de Christ sur la croix pour le rachat de ses élus dans des souffrances inimaginables. Avoir de l'huile dans sa lampe signifie avoir la Sainte Présence de Christ en nous, ne pas en avoir est l'indication de l'absence de l'Esprit de Christ en une personne. Les deux sont appelés à la grâce du salut mais seulement ceux en qui réside la Sainte Présence de Christ héritent de la gloire éternelle. Ainsi dit le Seigneur Jésus: «Beaucoup sont appelés mais il y a très peu d'élus» (Matthieu 22:14). Ainsi avoir de l'huile et ne pas en avoir est la différence entre ceux qui sont réellement chrétiens d'après le choix de Dieu, et ceux qui s'imaginent l'être d'après leur propre choix. Ceci est la vraie signification de la parabole des dix vierges.
L'Orient ancien, comme l'Orient moderne, faisait un très grand usage de l'huile et de toutes les graisses végétales, soit parce qu'étant fraîches, elles sont plus fines que la graisse animale, soit aussi parce qu'elles se conservent mieux et plus longtemps. Les Hébreux ne faisaient pas exception à cette règle; la loi même leur prescrivait en plusieurs circonstances l'emploi de l'huile au lieu de graisse. Ils se servaient d'huile d'olives:
Pour leurs repas et pour l'assaisonnement des viandes, de la farine, des légumes et de presque tous les mets pour lesquels on emploie le beurre dans nos cuisines, Ézéchiel 16:13. C'est une graisse plus pure que les substances animales et qui paraît devoir donner un goût plus délicat aux aliments ainsi préparés. Ainsi le sacrifice de Christ sur la croix est plus pur que tous les sacrifices offerts sous la loi, car il est le seul accepté de Dieu, notre Esprit des vivants pour le rachat de ses élus.
Les gâteaux de sacrifices, et toutes les offrandes, étaient oints ou accompagnés d'huile fine, Lévitique 2:1,15; 5:11; 14:10; Nombres 5:15; 8:8, etc.. Il y avait même des aspersions d'huile sur les sacrifices, Lévitique 14:12, et ailleurs: cf. Michée 6:7. Mais ici l'aspersion du sang de Christ est la seule qui puisse nous purifiée de tous nos péchés et nous justifier devant Dieu, notre Esprit des vivants.
On s'en servait: pour oindre le corps, les cheveux, la barbe, les pieds, etc., surtout lorsqu'on donnait un festin ou lorsqu'on recevait des hôtes qu'on voulait honorer, Deutéronome 28:40; 2 Samuel 14:2; Psaumes 23:5; 92:11; 104:15; 133:2; Michée 6:15; Luc 7:46; sous ce rapport, l'huile était devenue un objet de luxe, Proverbes 24:17. De même Christ a été Oint comme Souverain Sacrificateur lors de son baptême ou consécration, et ses pieds furent même oint d'huile par Marie de Magdeleine pour l'honorer ou plutôt pour l'adorer.
Comme combustible pour l'alimentation des lampes dans le temple pour l'éclairer, Exode 25:6; 27:20; 35:8; cf. Esdras 6:9, et chez les particuliers, Matthieu 25:3; et Jésus dit: «JE SUIS la Lumière du monde», c'est-à -dire qu'Il est la Lumière de cette disposition charnelle d'existence dans laquelle nous recevons la Vérité (Jean 8:12).
Enfin, comme remède: les Juifs oignaient la tête d'huile pour chasser un mal de tête, et appliquaient cette même substance presque dans tous les cas de maladie, soit qu'il y eût souffrance intérieure, soit qu'il y eût lésion extérieure, Ésaïe 1:6; Luc 10:34. Et Jésus, l'Oint de l'Esprit des vivants, allait et guérissait les malades, les infirmes et les aveugles. De même les disciples oignaient d'huile les malades Marc 6:13; Jacques 5:14.
On voit par ce qui précède que l'abondance d'huile était un sûr indice de prospérité; elle appartenait en quelque sorte aux objets de première nécessité, Jérémie 31:12; un présent d'huile était toujours bien venu, Osée 2:5; 1 Chroniques 12:40, et dans les promesses de bonheur et d'abondance qui sont faites au peuple, l'huile n'est jamais oubliée, non plus que la vigne et le figuier, Joël 2:19; Deutéronome 28:40. Sur les prémices et les dîmes de l'huile, voir: Deutéronome 12:17; 18:4; 2 Chroniques 31:5; Néhémie 10:37,39; 13:12.
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