Saint-Esprit ou Sainte Présence?
Face au mystère d'iniquité qui séduit de grande multitude, nous opposons la vérité. Or, le Saint-Esprit est nul autre que la Sainte Présence de Christ, qui revint comme promis le jour de la Pentecôte, pour habiter le cœur de ses élus. Mais il y a plus, car le mot «Esprit», signifie aussi «Réflexion», nous indiquant que les élus ont la pensée de Christ par sa Sainte Présence qui nous habite. Le Dieu Tout-puissant, Créateur de l'univers, qui s'est incarné dans la chair pour nous racheter, a déterminé de toute éternité, de faire de nous des temples de sa Sainte Présence. Nous sommes scellés par l'Esprit des vivants, pour le jour de notre transformation en l'image de Christ, lors de son apparition finale. Cela est l'assurance du sceau que nous portons. Nous sommes à lui, et il est à nous éternellement. Nous le verrons tel qu'il est, et il nous verra tel que nous sommes, comme regardant sa propre image dans un miroir.
Le sceau de l'Esprit des vivants
Nous trouvons dans la Bible cinq versets bibliques, qui font référence au «sceau de l'Esprit des vivants», ou à un objet ou personne scellé par l'Esprit des vivants (Jean 6:27; 2 Timothée 2:19; Apocalypse 6:9; 7:2; et 9:4). Dans le Nouveau Testament, le verbe «sceller», vient du Grec «marquer d'un sceau», c'est-à -dire, d'une signature, afin de marquer la confidentialité de l'objet scellé ou d'en protéger le contenu. Les sceaux étaient employés pour les affaires officielles: un centurion romain, par exemple, pouvait sceller un document destiné à n'être vu que par son supérieur. Si le sceau était ouvert, le destinataire savait que le document avait été lu, ou modifié par quelqu'un d'autre.
Apocalypse 7:3-4 et 9:4 font référence aux personnes marquées du sceau de l'Esprit des vivants, en signe de sa protection, pendant la grande tribulation, qui se rapporte aux souffrances de Christ sur la croix, et par extension, aux élus mêmes qui doivent y participer dans leur vie, par toutes sortes d'épreuves et de conflits. Quand la cinquième trompette du jugement a sonné, des sauterelles sorties de l'abîme, se sont attaquées aux hommes de la terre, avec «un pouvoir semblable à celui des scorpions» (Apocalypse 9:3). Le pouvoir de destruction de ces sauterelles démoniaques était cependant limité: «Elles reçurent l'ordre de ne pas faire de mal à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas l'empreinte de l'Esprit des vivants sur le front.» (Apocalypse 9:4) Les hommes marqués du sceau de l'Esprit des vivants étaient préservés. Le sceau de Dieu pendant la grande tribulation de Christ et des élus, était exactement le contraire de la marque de la bête, qui identifie les hommes qui suivent Satan (Apocalypse 13:16-18).
Paul parle du sceau de Dieu, notre l'Esprit des vivants, dans le contexte des vérité fondamentales. Il dit à Timothée que de fausses doctrines circulent, et que certains cherchent à détruire la foi réelle des élus, avant de lui adresser ces mots d'encouragement: «Cependant, les solides fondations posées par l'Esprit des vivants subsistent, porteuses de cette inscription: Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent et; Tout homme qui prononce le nom du Seigneur, qu'il se détourne du mal, c'est-à -dire, de tout ce qui est tordu, malicieux, et contrefait.» (2 Timothée 2:19) L'image est celle du fondement d'un temple spirituel, avec deux inscriptions indiquant sa fonction. Le fondement de l'Appel à renaître (Église) a été posé (Éphésiens 2:20), et constitue le «sceau» éternel, dont l'inscription résume les deux aspects de la foi: la confiance en Dieu, et le renoncement au péché, ou déviation et déformation de la vérité (voir: Marc 1:15). Ce passage se poursuit en décrivant le contenu de la grande maison: des vases d'un usage noble, et d'autres d'un usage méprisable. «Si donc quelqu'un se purifie de ces choses, il sera un vase d'usage noble, saint, utile à son maître, prêt pour toute réalisation gracieuse de la foi.» (2 Timothée 2:21)
Jésus-Christ était Lui-même le sceau du Père qui était en Lui (Jean 6:27), car il était Lui-même le Père manifesté dans la chair. Ceux qui mettent leur confiance en Lui, sont également marqués du sceau de sa Sainte Présence qui habite en eux: «En lui vous aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l'Évangile qui vous sauve, en lui vous avez cru et vous avez été marqués de l'empreinte de sa Sainte Présence qui avait été promise. Il est le gage de notre héritage en attendant la libération de ceux que l'Esprit des vivants s'est acquis pour célébrer sa gloire.» (Éphésiens 1:13-14) En tant qu'enfants de Dieu, il est bon de savoir que nous sommes scellés, gardés et préservés de la méchanceté de ce monde qui passera bientôt. Nous attendons donc, avec patience, le jour de son émergence de chacun de nous, lors de son apparition finale en ce monde de ténèbres.
Apocalypse 7:3, «et il dit: Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre l'Esprit des vivants.» Les 144,000 cohéritiers du Christ, c'est-à -dire, tous les élus du début jusqu'à la fin des temps, ont le nom de Jésus qui est le nom du Père écrits sur leur front.
Apocalypse 14:1: «Je regardai et je vis l'Agneau debout sur le mont Sion, et avec lui 144,000 personnes qui avaient son nom qui est le nom du Père écrits sur leur front.» Apocalypse 22:4: «Ils verront son visage et son nom sera sur leur front.» Voir: Apocalypse 22:3-5; Apocalypse 7:3: «Ne faites pas de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, avant que nous ayons marqué d'une empreinte le front des serviteurs de notre l'Esprit des vivants.»
Apocalypse 9:4: Il leur fut dit de ne point faire de mal à l'herbe de la terre, ni à aucune verdure, ni à aucun arbre, mais seulement aux hommes qui n'avaient pas le sceau de Dieu sur le front. «Je rendrai ton front comme un diamant, plus dur que le roc. Ne les crains pas, quoiqu'ils soient une famille de rebelles.» (La Bible, Ézéchiel 3:9).
Dans une vision, Ézéchiel voit sept messagers de Dieu; six d'entre eux vont exercer le jugement décrété sur Jérusalem; le septième, «l'homme vêtu de lin» (qui nous parle du Seigneur Jésus – voir: Ézéchiel 9:2), est là pour marquer au front ceux qui souffrent de voir toutes les pratiques abominables, qui se commettent dans la ville, afin de les préserver de la mort.
La lettre «thau», qui signifie «un signe», est la dernière lettre de l'alphabet hébreu; elle a la forme d'un «T». Comme ce signe est le plus simple de tous, il était employé pour servir de marque, en particulier pour remplacer la signature de ceux qui ne savaient pas écrire leur nom. Par ce signe, Dieu mettait à l'abri du jugement les quelques fidèles qui restaient à Jérusalem. Aujourd'hui, Dieu reconnaît comme siens ceux qui, par la foi, se mettent à l'abri du jugement en vertu du sacrifice de Christ à la croix. Ils portent la signature de Dieu, ils sont scellés de son Esprit, c'est-à -dire, de sa Sainte Présence qui vient habiter en eux.
Nous avons donné amplement d'évidences, que les élus sont protégés par la Sainte Présence de Christ qui les habite. Puisque Christ est le Maître absolu sur nos vies et sur toutes choses, nous n'avons rien à craindre dans les épreuves et les conflits. Évidemment que nous allons en avoir, car elles sont nécessaires pour notre croissance spirituelle. Néanmoins, le Seigneur ne permettra pas que nous soyons éprouvés à l'extrême, au point que nous perdions notre assurance en Lui. Nous vivons présentement dans des temps troublés, mais il est fidèle et ne nous abandonnera jamais. Si le monde va à sa ruine, souvenez-vous que nous ne sommes pas de ce monde. La pandémie du coronavirus est pour les hommes de la terre, et non pour les enfants de Dieu. Nous en subissons quelques conséquences nuisibles, mais nous ne sommes pas en danger. Utilisez toutes du discernement, et ne vous mettez pas dans des situations hasardeuses, mais évitez-les, si cela est possible. Mieux rester à la maison, que de vous aventurer dans un monde de fous. Profitez-en pour vous instruire dans les merveilles de la grâce, et priez sans cesse pour être éclairé d'avantage dans la vérité. Si Christ est véritablement en vous, vous n'avez absolument rien à vous inquiétez.
