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Le christianisme contrefait actuel, traditionnel comme évangélique et dissident, apparaît comme une mosaïque d'un grand nombre de sectes plus ou moins importantes, affirmant toutes être l'authentique Église de Jésus-Christ. Mais à l'examen approfondi, on se rend compte qu'elles sont en opposition avec les Saintes-Écritures, et qu'il y a aussi d'énormes contrastes, voire de sérieux conflits. qui les séparent ou les opposent. Qu'est-ce donc réellement une secte d'après la Parole de Dieu et non d'après la parole des hommes? La notion populaire qu'une secte est un parti formé au sein d'une religion et groupant des adeptes qui suivent une même doctrine est très artificieuse, mais l'idée de «séparation» et de suivre «une même doctrine» est valide quoique tordue dans cette définition. Le mot «secte» qui vient du latin «sequi» et qui signifie «suivre» est dérivé de «secare» qui signifie couper, séparer. Il est interprété faussement comme signifiant une personne ou un groupe qui suivent une autre religion ou point de vue différent que celui qui est généralement reconnue, ce qui a pour résultat la séparation du groupe principal qui se réclame l'autorité et le monopole de la foi. Mais cette notion ne prend pas en considération le sens réel du terme, ni que le groupe principal soit lui-même une secte de réprouvés qui cherche à dominer sur les autres sectes, même si elles détiennent plusieurs doctrines similaires.
Le mot «secte» provient de la Bible et non de la philosophie des religions qui l'interprètent à leur façon. Ce mot vient du Grec «hairesis» d'où nous avons le mot «hérésie». Sa définition est très révélatrice par rapport à la forme moderne du christianisme qui domine de nos jours. Sa signification réelle est de «choisir», c'est-à -dire de «faire un choix» dans le sens de prendre une décision libre et sans contrainte que l'on nomme de nos jours le «libre-choix». On entend souvent dire: «Tous font des choix, il n'y a rien de mal là . Après tout, nous ne sommes pas des robots». Dans le monde séculier et religieux la notion de «faire un choix» est considérée une chose positive et bien normale. Mais dans le Grec du Nouveau Testament ce mot détient un aspect négatif et dépourvu d'éléments constructifs qui portent à la destruction. Il exprime une interdiction et présente un désaccord avec la position des apôtres dans le sens qu'il nie la vérité du message de l'enseignement du Seigneur Jésus-Christ, et s'oppose à la souveraineté absolue du Dieu Vivant et Tout-Puissant, notre Admirable Esprit des vivants. Le choix du salut appartient à Dieu seul, notre Admirable Esprit des vivants et seul Sauveur. Ainsi le mot «secte» se définit que par rapport à son contraire. Faire un choix implique par nécessité l'indépendance, tandis que son contraire implique la soumission et le renoncement ou résignation. Dans le contexte de la révélation scripturaire il s'agit de l'essence de choisir au niveau spirituel et la Bible enseigne clairement que l'homme est mort spirituellement (Éphésiens 2:1-10), ce n'est que par la pure grâce de Dieu que nous revenons à la vie (voir: Les merveilles de la grâce souveraine). Il est évident que tous font des choix à tous les jours, mais il faut comprendre que la capacité de choisir en l'homme est l'œuvre de sa volonté et celle-ci, nous dit la Bible, est esclave de la chair et du péché (Romains 7:14-24). En d'autres mots, la faculté de choisir est l'évidence de la Chute en Éden lorsque l'homme déclara son indépendance pour devenir maître de son destin, se faisant ainsi dieu (Genèse 3:5). Donc faire un choix au niveau spirituel est impossible à l'homme puisque sa nature humaine est complètement déchue et corrompue, ses choix sont limités à son existence mondaine et charnelle et il ne peut en échapper (voir: Corruption de la nature humaine). L'homme n'a pas le choix de naître, ni de respirer, ni de mourir, cela est le résultat de sa rébellion contre Dieu au début des temps. Le Nouveau Testament nous indique clairement que les apôtres reprochent et condamnent ceux qui disent avoir le choix de croire et qui enseignent cette déviation de la vérité à d'autres afin de les induire dans une fausse voie de salut. Une secte n'est donc pas une personne ou un groupe dissident qui se sépare d'une religion reconnue à cause de points de vue différents; mais de gens qui «professent une même doctrine» de prendre un choix de croire en Christ, de l'accepter par une décision personnelle, ce qui est la contribution de l'homme à son salut par laquelle «il est séparé de Dieu pour l'éternité». Il s'agit donc du salut par les œuvres de la volonté de l'homme, un salut de disgrâce qui mène à la perdition et qui englobe toutes les dénominations ou religions dites chrétiennes. Le christianisme contrefait moderne est une secte globale qui déforme la vérité du salut par grâce, un faux peuple de Dieu qui dans sa collectivité est nommé par l'apôtre Paul «le mystère de l'iniquité, l'homme du péché, le fils de la perdition» (2 Thessaloniciens 2:3-12).
Sous la loi de l'Ancienne Alliance, on distinguait chez les Juifs diverses sectes ou scissions: celle des pharisiens (Actes 26:5), des sadducéens (Actes 5:17), des hérodiens (Matthieu 22:16), et des esséniens, quoique ces derniers ne sont pas mentionnés dans la Bible. Dans la période que la grâce coexistait avec la loi avant la destruction du temple en l'an 70, les premiers chrétiens furent eux-mêmes considérés par les juifs comme une secte judaïque (Actes 24:5; 24:14; 28:22), ce qui ne veut pas dire que le christianisme authentique est une secte mais qu'il fut considéré comme tel par ses ennemis. Dire que le christianisme authentique est une secte serait une contradiction totale et une méconnaissance de son essence réelle, attitude qui est commune parmi les réprouvés. Dans le contexte de la loi, le mot «secte» était interprété littéralement au niveau de la chair et cette notion fut souvent utilisée par les apôtres, car ils étaient des juifs qui vivaient au temps de la loi, étant éduqués dans tous ces principes, quoiqu'ils furent conduits et convertis à la grâce lorsque la Sainte Présence de Christ descendit sur eux à la Pentecôte (Actes 2:1-4). À ce point, le mot «secte» prend une différente désignation plus précise et plus profonde, et fut interprété spirituellement par les apôtres pour décrire les ennemis de la croix qui cherchent à se justifier par leurs œuvres, particulièrement les œuvres de la volonté dans sa faculté de «choisir de croire» selon la définition du mot Grec «hairesis» ou «hérésie» qui est utilisé dans le Nouveau Testament. Un hérétique ou sectaire est donc celui qui détient la notion du libre-choix illusoire par rapport au sacrifice de la croix et la grâce du salut (voir: La doctrine du libre-arbitre). Plusieurs juifs mécontents de l'époque que l'apôtre Paul nomme des faux frères (2 Corinthiens 11:26), avaient formés des groupes schismatiques ou dissidents pour maintenir les principes de la loi et entravés la propagation du message de la grâce ou Évangile. Ces renégats ou séparatistes agissaient en vrais terroristes et s'attaquèrent à maintes reprises à l'apôtre Paul. Ils tentèrent de le discréditer et de dévaloriser son message aux yeux des peuples qu'ils soulevèrent, et même de le tuer. Cette attitude néfaste nous est très familière en nos temps modernes de la part des évangéliques qui ont déformés le message de la grâce avec la doctrine abominable du libre-choix illusoire. Au niveau charnel certains groupes sectaires hérésiarques prirent aussi naissance après la mort des apôtres et l'accomplissement des écrits du Nouveau Testament par l'apôtre Paul: Nazaréens, Ébionites, Montanistes, etc.. La progression de l'hérésie s'accentua à travers les siècles et on vit paraître différents groupes sectaires infernaux, du catholicisme au protestantisme, du piétisme hypocrite aux libre-penseurs, du mysticisme au spiritisme, puis finalement le visage grotesque de la bête paru dans la naissance d'un faux peuple de Dieu, le mouvement Évangélique moderne, l'AntiChrist, qui sera détruit dans un feu flamboyant venant de Dieu (2 Thessaloniciens 1:6-9; 2:8; Apocalypse 20:9).
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