Racheté par le sang versé sur la croix
Rien n'est plus faible qu'un enfant, le petit de l'homme est le moins bien équipé pour survivre sur cette terre. C'est une des raisons pour lesquelles il tire tout à lui. Il faut avouer que les enfants sont très centrés sur eux-mêmes; ils pleurent, crient, font des caprices, une attitude qui se retrouve sous des formes raffinées dans tous les adultes. Les êtres humains tirent tout à eux-mêmes, usurpant la gloire et les honneurs qui reviennent à Dieu seul. Voulant remettre les pendules à l'heure, Dieu a choisi des personnes à qui il accorde le salut parce que le but ultime de cette élection particulière est que les croyants célèbrent la gloire de sa grâce. C'est ce que l'apôtre Paul écrit aux Éphésiens: «
Afin que nous célébrions la gloire de sa grâce qu'il nous a accordée en son Fils bien-aimé»
(Éphésiens 1:6).
La grâce de Dieu est à l'origine de la vie éternelle et du fait qu'il nous adopte comme ses fils (ses enfants). Dieu agit sur la base de sa grâce pour sa gloire. L'apôtre Paul ajoute que Jésus-Christ est le Fils bien-aimé du Père. Comme les croyants sont en lui, ils sont également l'objet de l'amour de Dieu. Dans une prière, Jésus a dit: «
Père, mon désir est que ceux que tu m'as donnés soient avec moi là où je serai et qu'ils contemplent ma gloire, celle que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la création du monde.»
(Jean 17:24). Il importe de comprendre que «l'amour de Dieu» ou «l'agapao» en Grec, n'est pas un amour sentimental ou émotionnel comme chez les humains, mais un amour sacrificiel dont le nom précis est «le renoncement» et dont le terme porte la notion de «sacrifice». Il s'agit donc de renoncer à soi-même, de se sacrifier pour le bien-être d'une autre personne, et cela est l'enseignement principal du Seigneur Jésus à ses disciples: «
Quiconque veut venir après moi, qu'il renonce à soi-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l'Évangile, la sauvera.»
(Marc 8:34-35)
Comme Dieu voit ceux qu'il a attiré à lui et donné à son Fils en qui ils sont, il les aime et les reçoit tout autant que lui. Jésus a prié disant: «
Moi en eux, et toi en moi, afin que le monde isse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé.»
(Jean 17:23). Cette union des croyants en Jésus est la seule raison pour laquelle quelqu'un peut entrer au paradis, car
nul ne peut avoir accès à Dieu sur la base de ses propres mérites ou de ses choix personnels. Nous sommes accepté de Dieu qui nous est rendu favorable parce que nous sommes en Jésus-Christ, et pas autrement.
Dans l'épître qu'il adresse aux Éphésiens, l'apôtre Paul a mentionné trois actions de Dieu en faveur de ceux à qui il a donné la foi. Il les a choisis pour le salut avant la fondation du monde pour qu'ils deviennent saints en Jésus-Christ, il les a destinés d'avance à être adoptés par Jésus-Christ afin qu'ils aient le statut de fils adultes, et enfin il leur a accordé sa grâce en Jésus-Christ. Toutes nos bénédictions sont en Jésus-Christ, car en dehors de lui nous n'avons strictement aucun droit devant Dieu. De toute façon, tout ce qu'il fait nous est avantageux. En effet, il a arrangé l'univers de telle sorte que sa gloire et son honneur d'une part, et sa grâce et ses bienfaits en notre faveur, d'autre part, aillent de pair.
En Christ, au prix de son sang, nous avons la rédemption et nous avons reçu le pardon de nos fautes selon la richesse de sa grâce
(Éphésiens 1:7). Dans l'éternité, Dieu nous a choisis, prédestinés et accordé sa grâce en Jésus-Christ. Maintenant, nous venons sur terre où Dieu a placé ses projets éternels entre les mains de son Fils qui est entré dans l'espace-temps afin de les accomplir et établir sa Convocation à renaître par la grâce de la régénération qui engendre la foi dans le cœur de ses élus. C'est un fait historique que Jésus est né dans ce monde il y a environ 2000 ans. Il était le Dieu manifesté en chair qui s'est introduit dans la race humaine; l'Esprit Éternel, le Père de toutes choses, qui s'était révélé à Moïse sous le nom de
JE SUIS, prit un corps de chair dans le sein d'une vierge et se révéla au monde sous le nom de JÉSUS. Après avoir passé 33 ans et demi parmi nous, il est mort sur la croix, fut enseveli, ressuscita, puis retourna au ciel dans sa gloire première. Ce sont les faits historiques que nous lisons dans les Écritures.
Alors qu'il était ici-bas, il nous a rachetés par le sang qu'il a versé sur la croix en offrant sa vie. C'est sa mort expiatoire qui est la rançon payée pour notre rachat et qui nous vaut le pardon, et la délivrance de la condamnation éternelle. Cette façon de présenter la rédemption n'est pas très appréciée parce que le sang répugne à l'homme moderne qui veut une religion propre qui satisfasse ses goûts esthétiques. Or la croix est un scandale; elle symbolise la cruauté et l'ignominie, la souffrance et l'horreur; les bons paroissiens ne veulent pas que leur prédicateur parle trop du sang: ça dégouline, ça noircit et c'est très sale pour ne pas utiliser un autre mot. Mais entre nous soit dit, ce qui est véritablement répugnant dans cet univers n'est pas le sang, mais bien plutôt votre péché et le mien. L'histoire de la passion du Christ, surtout à la manière dont elle a été réalisée par le metteur en scène Mel Gibson est absolument horrible, toutefois elle ne représente même pas le quart de la réalité des souffrances de Christ pour nous. Mais c'est bien grâce au sang du Christ que nous obtenons la rédemption et le pardon des péchés, c'est grâce à son sang versé que nous sommes lavés et purifiés de toutes nos iniquités et couvert de sa justice.
Après que le Père céleste ait présenté le plan du salut dans son Conseil Divin, il est descendu sur terre et prit la forme d'un serviteur pour rassembler les croyants qu'il avait choisi dès avant la fondation du monde, et il établit son Église, sa Convocation à renaître, avec ses mains percées. Mais avant qu'il ne vienne, tout un contexte, celui de l'Ancienne Alliance était en place avec un système d'expiation du péché par le biais des sacrifices d'animaux. Pourtant, il était impossible à ce sang qui était versé tous les jours d'ôter les fautes même des croyants les plus pieux. Seul Jésus-Christ pouvait faire cela. Un texte du Nouveau Testament dit: «Toi Dieu, tu n'as pris nul plaisir aux holocaustes, aux sacrifices pour le péché. Alors moi Jésus, j'ai dit: "Me voici, je viens ô mon Dieu, pour faire ta volonté et accomplir ce qui est écrit à mon sujet dans le rouleau du Livre, car c'est bien de moi qu'il s'agit dans l'Écriture."» (citation libre). Il commence donc par dire que Dieu n'a pas voulu les sacrifices et les offrandes, les holocaustes et les sacrifices pour le péché, qu'il n'y a pas pris plaisir. Pourtant ce sont bien là les sacrifices prescrits et offerts conformément à la Loi. Ensuite il continue en disant: «Me voici, je viens pour faire ta volonté.» Cela signifie qu'il abolit la première institution (la Loi et les sacrifices qu'elle prescrit comme moyen d'expier les péchés) pour inaugurer une économie nouvelle (où la foi en la volonté souveraine de Dieu en Jésus-Christ occupe le premier rang). C'est parce que Jésus-Christ a accompli la volonté de Dieu en offrant son corps une fois pour toutes en sacrifice que nous sommes purifiés du péché et consacrés à Dieu. Les prêtres ou sacrificateurs doivent tous se présenter chaque jour à Dieu pour s'acquitter de leur ministère, ils répètent indéfiniment les mêmes sacrifices qui, cependant, ne parviennent jamais à effacer les péchés. Le Christ, par contre, n'a offert qu'un seul sacrifice pour les péchés, un sacrifice valable pour toujours, puis il est allé s'asseoir sur le trône de Dieu avec son corps glorifié où il attend désormais dans cette dispensation du règne de la grâce que ses ennemis lui soient soumis sous ses pieds
(Hébreux 10:6-13).
C'est en Jésus-Christ, le Bien-aimé du Père, que nous avons la rédemption, que nous sommes délivrés de nos fautes, et c'est la principale raison pour laquelle Jésus est descendu parmi nous. Nous lisons dans un passage: «
Car le Fils de l'homme n'est pas venu pour se faire servir, mais pour servir lui-même et donner sa vie en rançon pour beaucoup.»
(Matthieu 20:28). Jésus est né dans le but de donner sa vie pour la mienne et la vôtre. Nous étions esclaves du péché et de ses conséquences qui sont la perdition éternelle, et il nous en a délivrés. On ne répétera jamais assez que seule la rédemption que le Christ a accomplie sur la croix compte, et sa valeur est infinie parce que Jésus est la Personne unique de Dieu
(Hébreux 1:3) et il est éternel.
Dans le texte grec du Nouveau Testament, il y a trois mots qui sont traduits par rédemption. Le premier est
agorazo qui veut simplement dire
acheter au marché. Ce terme était très courant. Une maîtresse de maison part le matin faire ses courses pour la journée; elle voit des légumes et un rôti qui lui conviennent et met des espèces sonnantes et trébuchantes sur le comptoir. Elle a payé leur juste prix et ces aliments lui appartiennent.
Agorazo signifie donc simplement
acheter. C'est ce mot que l'apôtre Paul utilise quand il écrit: «
Car vous avez été rachetés à grand prix. Honorez donc Dieu dans votre corps.»
(1 Corinthiens 6:20). Le deuxième mot pour
rédemption est
exagorazo, qui veut dire
acheter et emmener hors du marché avec l'idée d'utiliser la denrée pour soi-même. En effet, quelqu'un peut aussi acheter les légumes et le rôti avec l'intention de les revendre dans un village voisin où ces mets ne sont pas disponibles, et faire ainsi un bénéfice. Mais
exagorazo signifie
acheter pour soi sans l'intention de revendre. L'apôtre Paul emploie ce mot quand il dit: «
Le Christ nous a rachetés de la malédiction que la Loi faisait peser sur nous en prenant la malédiction sur lui, à notre place. Il est, en effet, écrit: Maudit est quiconque est pendu au gibet.»
(Galates 3:13). En payant le prix demandé, Jésus-Christ a soustrait les croyants de la malédiction de la loi à tout jamais et dorénavant, ils lui appartiennent. Le troisième mot grec pour rédemption est
apolutrosis que Paul utilise au début de sa lettre aux Éphésiens quand il dit: «
En Christ, au prix de son sang, nous avons la rédemption.»
(Éphésiens 1:7). Ce mot signifie:
libérer un prisonnier en payant une rançon pour lui. Il était utilisé lorsque quelqu'un achetait un esclave dans l'intention de le remettre en liberté; il apparaît aussi dans l'Évangile: «
Quand ces événements commenceront à se produire, levez la tête et prenez courage, car alors votre délivrance sera proche.»
(Luc 21:28). Ces trois mots expliquent ce qu'est la rédemption du croyant. Il a été acheté et payé par Jésus comme le serait un autre bien; Jésus l'a acheté pour lui-même et ne le remettra pas en vente, et enfin il a été libéré par Jésus grâce à une rançon.
L'homme a été vendu au péché et lui est esclave depuis sa chute en Éden; il n'y a qu'à regarder autour de soi pour constater qu'il en est bien ainsi. Nous sommes pourris jusqu'à la moelle et ne pouvons rien faire que nous corrompre davantage, mais ça ne devrait pas choquer celui qui accepte l'enseignement des Écritures. C'est peut-être avec les politiciens et les hommes d'affaires que la déchéance est la plus flagrante parce qu'on les prend souvent la main dans le sac. Il n'est pas exagéré de dire que tous les êtres humains sont dépravés d'une manière ou d'une autre. Heureusement pour nous, le Christ a payé pour ses élus le prix de notre rançon pour nous libérer du péché dont nous sommes esclaves. C'est ce qu'il a affirmé en disant: «
Si donc c'est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment des hommes libres.»
(Jean 8:36). La rédemption des élus a été réalisée grâce au sang que Jésus a versé; c'était le prix qu'il devait payer. Nous lisons dans un passage: «
Vous avez été libérés de cette manière futile de vivre que vous ont transmise vos ancêtres et vous savez à quel prix. Ce n'est pas par des biens qui se dévaluent comme l'argent et l'or. Non, il a fallu que le Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous.»
(1 Pierre 1:18-19). Le sang du Christ est bien plus précieux que n'importe quoi d'autre dans l'univers; une seule goutte suffit à sauver tous les pécheurs quels qu'ils soient et quoi qu'ils aient pu faire et cela sans aucune condition bien sûr, ils sont sauvé par grâce seule par le moyen de la foi en Jésus
(Éphésiens 2:8-9). Il n'existe pas d'autres remèdes pour expier nos fautes parce que selon les Écritures,
il n'y a pas de pardon des péchés sans que du sang soit versé (Hébreux 9:22). Ce principe s'applique à toute la race humaine depuis Adam jusqu'au dernier homme qui naîtra en ce monde de ténèbres.
Cela dit, il est important d'établir une distinction entre le pardon humain et celui que Dieu accorde. Si quelqu'un me fait une offense et que je lui pardonne, la punition qu'il méritait ne lui est pas imposée et je ne lui administre pas la raclée qui lui revenait; on n'en parle plus et le problème est réglé. Avec Dieu, il en va tout autrement. Parce qu'il est saint et absolument juste, il ne peut pas simplement effacer l'offense; il est nécessaire que les fautes commises soient sanctionnées. Ce n'est qu'une fois l'offense lavée par le sang de Christ que Dieu peut pardonner. Trop souvent on confond le pardon humain avec la justice de la loi et c'est ce qui explique que les tribunaux laissent passer ce qu'ils devraient punir. Cette complaisance mal placée a de graves conséquences. Non seulement les vols, les viols et l'intimidation sont maintenant une tradition, mais les émeutes destructives que le pouvoir en place laisse aller sont elles aussi le résultat du laxisme de la justice, elle-même dépendante des poli-ti-chiens incohérents et irrésolus qui nous gouvernent et nous exploitent à tout bout de champs, et qui sont les pires criminels de tous. Une purge radicale serait grandement nécessaire dans le système politique de toutes les nations de la terre. Tout le monde paie les pots cassés quand la loi n'est pas appliquée dans toute sa rigueur, et puisque tous brisent la loi d'une façon ou d'une autre, si elle serait appliquée dans toute sa rigueur, nos prisons regorgeraient et nos villes seraient vides d'occupants. Certains conseillent même la pendaison ou l'exécution immédiate et publique des poli-ti-chiens, policiers, hommes d'affaires, pasteurs, avocats, juges, et tous autres qui exploitent le peuple et abusent de leur autorité, et cela sûrement réduirait grandement la corruption dans notre société dite démocratique, mais puisque tous sont corrompus les cimetières se rempliraient et il ne resterait plus personne pour exécuter les criminels, puisque tous le sont. La corruption de la nature humaine est irrémédiable, le poison du péché est dans le sang de tous et seulement une transfusion de sang littérale avec celui de Christ pourrait remédier à la situation. Certaines églises dites chrétiennes aimeraient voir revenir en vigueur l'ancienne loi de Moïse sur toutes les nations, mais si tel serait le cas il ne resterait plus personne de vivant sur la terre, car les dix commandements exigeaient la mort pour la moindre effraction qui est le mensonge; les dirigeants de ces églises seraient les premiers à être exécutés.
C'est parce que nos offenses ont été payées sur la croix que la sainteté absolue et la justice inflexible de Dieu ont été satisfaites, et qu'il peut nous pardonner en toute légalité. Jésus a dit à ses disciples: «
C'est ainsi qu'il est écrit et qu'il fallait que le Christ souffrît, et qu'il ressuscitât des morts le troisième jour, Et qu'on prêchât en son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem.»
(Luc 24:46-47). Et l'apôtre Paul écrit: «
En Jésus, nous avons la rédemption, le pardon des péchés.»
(Colossiens 1:14). La clémence divine dépend du sang que Jésus a versé; c'était le seul et unique moyen pour les élus d'avoir leurs fautes pardonnées et d'entrer dans le Royaume. L'apôtre Paul montre que depuis Adam, toutes les fautes des hommes sont des offenses dirigées contre Dieu et que par sa mort, le Christ les a expiées. Il écrit: «
Lequel (Jésus) a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification.»
(Romains 4:25). Augustin avait dit: «Jésus a racheté la pourriture de ce qui serait son Église afin de la rendre pure.», ce qui correspond à ce que dit l'apôtre Paul: «
Christ s'est sacrifié pour les convoqués à renaître (son Église), et s'est livré lui-même pour eux; afin de les sanctifier, en les consacrant et les blanchissant par l'eau de la Parole.»
(Éphésiens 5:25-26) Quand Jésus rencontra Paul sur le chemin de Damas, il lui a dit: «
Mais lève-toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai encore, en te délivrant de ce peuple et des Gentils, vers lesquels je t'envoie maintenant, pour ouvrir leurs yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de la puissance de Satan à Dieu, afin que par la foi qu'ils auront en moi, ils reçoivent la rémission de leurs péchés, et qu'ils aient part à l'héritage des saints.»
(Actes 26:16-18). La mort expiatoire de Jésus était la condition
sine qua non, le fondement sur lequel Dieu pardonne les péchés. En dehors du Christ, le pardon et le salut ne sont pas possibles.
L'apôtre Paul précise que le pardon de Dieu est
selon la richesse de sa grâce, alors qu'il aurait pu dire:
Dieu pardonne de la richesse de sa grâce. Ces deux expressions ne veulent pas dire la même chose. Lorsque le milliardaire américain Rockefeller allait jouer au golf en Floride, à la fin il récompensait toujours le porteur de son sac avec une pièce de 10 centimes; la valeur d'un euro aujourd'hui. Cette immense générosité devait vraiment coûter au pauvre homme. Voyez-vous, il donnait de son argent, mais pas selon sa richesse, et la différence est énorme surtout pour le porteur. Rockefeller aurait pu mieux faire et s'il avait payé le porteur selon sa richesse, ce dernier aurait croulé sous l'or. Dieu n'est pas Rockefeller; il est généreux et pardonne selon la richesse de sa grâce. C'est ce qui explique pourquoi le plus grand de tous les criminels peut recevoir le pardon des crimes les plus horribles qu'il a commis. Et même si Dieu a déjà dépensé beaucoup de grâce à mon égard, il lui en reste assez pour vous, où et qui que vous soyez; il vous suffit de venir à lui par Jésus-Christ, de reconnaître que vous êtes perdus et sans espérance, et d'abandonner votre vie au pied de la croix en faisant confiance au Dieu Souverain qui a versé son sang
(Actes 20:28) qu'il vous pardonnera et vous relèvera dans une nouvelle vie.
La rédemption se trouve en Jésus parce que d'une part il est mort pour nous sauver, et d'autre part, son sang a une valeur infinie. Lorsqu'il est appliqué au pécheur repentant, ce dernier expérimente la grâce de Dieu; il est pardonné et devient un enfant de Dieu
(Jean 1:12-13); il reçoit la vie éternelle et est élevé au statut de fils adulte. Selon les Écritures, tous les hommes sont des esclaves vendus au péché, mais Jésus achète d'entre eux ceux qu'il a choisi avant la fondation du monde, les rachète pour lui-même en payant le prix, et enfin les rend libres par rapport au péché. Celui qui est sauvé par la grâce de Dieu ne contracte pas de dette envers lui parce que par définition, la grâce est gratuite. Cependant, il est vrai que Jésus rachète les croyants pour qu'ils soient à son service, mais cela est une relation dans laquelle Christ prend l'initiative et nous agissons normalement en réponse à cette initiative sans obligation. Nous n'avons rien à lui offrir sinon notre dévotion pour son renoncement en notre faveur. Le moins que les croyants puissent faire est de le servir de tout leur cœur.