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Avec Adam et Ève, Abel et Caïn, on est davantage dans le mystère des origines de la race humaine. Ont-ils existé comme des individuels ou sont-ils simplement des représentations d'évènements qui se sont déroulés au début des temps et expliqués en termes figuratifs?
Dès la première génération, comme à travers toute l'histoire subséquente, nous voyons l'humanité divisée en deux camps: d'un côté les justes, de l'autre les méchants, les fils de la lumière et les fils des ténèbres, les élus et les exclus. On voit même que le texte de la Genèse nous parle «des générations des cieux et de la terre» (Genèse 2:4). Devons-nous conclure qu'au début des temps la race humaine était répandue autant dans les cieux que sur la terre? Puisque la Bible est inspirée et qu'elle fait autorité dans ce qu'elle dit, on ne peut donc en rejeter la possibilité, autant que cela puisse échapper à notre compréhension.
L'homme, dans le sens littéral est Adam, il est encore envisagé moins comme individu que comme une représentation de l'humanité. Il s'agit d'un terme singulier qui représente un pluriel. La création d'Adam est ainsi la création de l'humanité, c'est à dire de la race adamique initiale et non d'un seul individuel, mais d'une grande multitude dont Dieu seul connaît le nombre. Si nous pouvons saisir la profondeur et les implications de tout cela, nous serons en mesure de faire le premier pas pour franchir le seuil d'une appréhension sublime dans laquelle très peu sont donné de parvenir. Pour le moment il importe de comprendre que le mot «Adam» signifie aussi celui qui est «rougeâtre» ou «rosâtre», c'est à dire «le sanguin» ou «celui qui se trouve dans le sang», qui est caractérisé par la vivacité. Cela correspond exactement à ce que Dieu dit que l'âme est dans le sang (Genèse 9:4-5), en d'autres mots nous sommes conscient de notre existence charnelle par le sang qui coule dans nos veines. Ceci nous donne aussi la façon de considérer la couleur de la peau pour déterminer la race adamique initiale. Or le mot «rosâtre» est généralement utilisé pour décrire la race blanche dont la peau est légèrement plus foncé. L'homme a été créé de la terre ou «adamah», terme qui signifie «être rougi par la sève de la vitalité». Le sang contient les éléments essentiels à la vie en ce monde, tous sont d'accord pour reconnaître cela. Or le mot «sanguin» porte aussi la notion d'être «productif» et cela se voit en ce que la race adamique initiale fut donné l'ordre de «remplissez la terre, et maîtrisez-la.» (Genèse 1:28), le mot «terre» désignant «tout ce qui a de la consistance, de la texture et de la densité». Nous mettons de l'emphase sur ce sujet car plusieurs de nos jours voudraient bien que l'homme à son origine soit «un noir», contredisant ainsi ce que disent les termes hébraïques originaux. Mais ils ne perdent rien pour attendre, la noirceur vient bientôt sous la forme de Caïn.
On nous dit que le nom de Caïn montre l'explication qu'Ève en donne elle-même, désignait ce premier enfant comme un être produit avec le secours de l'Éternel. Le nom de Caïn signifie dans son sens primaire «posséder», non pas comme nous dirions dans un sens moderne d'avoir des possessions légitimes comme de dire «ces souliers et ce manteau sont les miens», ou de tirer profit et jouissance de ce qui nous appartient. La profondeur du terme «posséder» ici va beaucoup plus loin que l'on puisse s'imaginer. Il désigne d'être indigne et injuste dans la chose posséder. Regardons quelques synonymes du mot «posséder» qui vont nous aider à comprendre davantage: «accaparer, dominer, maîtriser, tromper, usurper.» Puisque le nom de Caïn signifie «posséder», il faut donc ce poser la question «posséder quoi exactement»? Pour répondre à cette question, il importe de regarder ce que le texte de Genèse 4:1 nous dit, autant dans sa traduction que dans l'hébreu original: «OR, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit: J'ai acquis un homme avec l'aide de l'Éternel.» (Bible Ostervald 2008). Décortiquons le sens original des mots dans ce passage. Premièrement le mot «Adam», comme nous le savons, signifie proprement «humanité», comprenons toutefois que ce terme implique par nécessité «mâles et femelles» (Genèse 1:27; 5:2), et quoique cela semble banale aux premiers abords il ne faut pas l'oublier puisque cette définition est la clé même pour comprendre le reste. Deuxièmement le mot «connaître» ou «yada» ne détient pas, dans ce contexte, le sens de relation sexuelle comme un grand nombre s'imagine faussement. Ce mot détient plutôt le sens de «percevoir» ou de «réaliser» et se rapporte au mot qui suit à savoir Ève. Troisièmement le mot «Ève» signifie littéralement «vie» et en aucune façon signifie-t-il une femme qui se nommait de ce nom. Cela est encore plus clair lorsque nous considérons que le mot «Adam» implique pas nécessité «mâles et femelles» comme nous l'avons déjà démontré. Il serait donc impossible qu'Adam (mâles et femelles) puisse connaître une femme qui se nommait Ève. Mais un peu de patience, les choses vont s'éclairer davantage. Quatrièmement le mot «femme» dans ce passage est «ishshah» et signifie littéralement «existence», c'est à dire «la conscience» qui se rapporte à la réalité de la vie en ce monde. Malencontreusement ce terme a été traduit par «femme» dans ce contexte et il est regrettable qu'il le fut ainsi, car une telle traduction en prive beaucoup des richesses de sa signification réelle. Cinquièmement le mot «conçut» du verbe «concevoir» ou «harah» ne signifie aucunement «être enceinte d'un enfant», mais «d'éprouver» dans le sens de faire l'expérience d'une chose, de l'exécuter ou de l'engendrer, de raisonner et de vivre d'une certaine façon. Sixièmement le mot «enfanta» ou «yalad» ne signifie pas «donner naissance à un enfant» mais de «produire», c'est à dire d'après les synonymes du terme de «causer, introduire, lancer, provoquer, obtenir, procurer, révéler, soulever». Or «obtenir» signifie «acquérir, arracher, conquérir, extorquer, forcer»; et le mot «soulever» signifie «agiter, enflammer, occasionner, révolter». Or il est aussi particulièrement intéressant de voir qu'une des définitions du mot «Caïn» est «qayin», terme qui signifie «une lance» dans le sens de «lancer» la provocation, de produire la révolte. Maintenant, en mettant tout ensemble ce que nous venons de voir, nous obtenons la traduction étymologique suivante de Genèse 4:1 basée strictement sur les originaux: «Or, l'humanité réalisa la vie de son existence, et engendra la révolte pour s'emparer de la vie éternelle.» En d'autres mots, le récit de Caïn et Abel est la reprise des évènements du chapitre précédent expliqué d'une différente façon. Ce qui se produisit ici est la division de l'humanité en deux camps: les fils des ténèbres de la nature humaine déchue contre les fils de la lumière divine dans la promesse du Messie qui écrasera la tête du serpent (Genèse 3:15). Nous parlons ici d'une guerre spirituelle et cosmique réelle de style apocalyptique qui s'étendit de la terre jusque dans les sphères de l'immensité. Dans cette guerre qui détruisit presque la moitié de la race adamique initiale, le camps d'Abel ne fut pas le plus fort. La rébellion avait détruite l'espérance d'un salut à venir, mais Dieu la releva en formant un nouveau camp, celui de Seth, le substitut (Genèse 4:25-26). On ne se moque pas du Dieu Vivant, ses pensées sont au-dessus de nos pensées, et ses voies sont au-dessus de nos voies.
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