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Que «Christ est mort pour nos péchés» est la base même du christianisme. Aucune vérité n'est plus essentielle pour notre salut. La plupart d'entre-nous savent que le péché est la transgression de la loi, qui porte un châtiment sévère. Mais très peu réalisent pleinement que «la puissance du péché est la loi», comme l'apôtre Paul le dit clairement: «Ô mort! où est ta provocation? Ô dissimulation! où est ta victoire? Or, la provocation de la mort, c'est le péché; et la puissance du péché, c'est la loi.» (1 Corinthiens 15:55-56). Les implications de ces passages sont énormes, leur profondeur ébranle les consciences et chambarde toute la théologie dite chrétienne. Si la loi n'existe plus, il est évident que le péché n'existe plus, puisque la loi est la puissance du péché. Nous savons, selon les Écritures, que la loi a été abolie par le fait que Christ l'a accompli à la lettre, et a rencontré toutes ses exigences dans son sacrifice sur la croix, pour le rachat de ses élus. Nous ne sommes donc plus sous la loi, mais sous la grâce. Clairement le péché n'existe plus. Puisque cela est une vérité incontestable, comment se fait-il que nous retrouvions encore le péché chez ceux qui sont sous la grâce?
De grands érudits bibliques se sont penchés sur la question, et n'ont jamais pu trouver de solution à ce problème. Jean Calvin, qui était pleinement conscient de cela, avait même dit:
«Il est vrai que le péché n'existe plus, mais je ne sais comment le nommer maintenant».
Il disait cela, car il voyait que le péché agissait encore chez des chrétiens sous la grâce, et qu'il n'avait pas d'explication satisfaisante pour décrire la situation. En fait, aucun ne pouvait expliquer convenablement ce dilemme évident. Plusieurs hypothèses furent érigées, remettant généralement la faute au pécheur, comme étant un rétrograde qui avait retourné à son péché, comme le chien retourne à son vomi. Le pécheur était donc excommunié, retranché de la communion avec son église, et mit à l'interdit. Ce scénario exécrable se produit encore de nos jours. La raison pour cela n'est qu'aucun n'a jamais pu expliquer pourquoi le péché se retrouve sous la grâce, lorsqu'il ne devrait pas y être.
Il serait facile de mettre le blâme sur la nature humaine déchue et corrompue, mais cela serait simplement une façon d'éviter le pourquoi réel de la situation. N'y a-t-il vraiment aucune explication? Faut-il se résigner à ne jamais comprendre le problème? Après tout, si des grands savants n'ont pu trouver de solution, qui serions-nous, pauvres minables que nous sommes, pour en donner l'explication? Mais n'est-il pas écrit:
«Je détruirai la sagesse des experts et j'anéantirai le raisonnement des prévoyants... Mais L'ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses folles de cette disposition pour déshonorer les sages, et L'ESPRIT DES VIVANTS a choisi les choses faibles de cette disposition pour déshonorer les fortes.» (1 Corinthiens 1:19,27).
Heureusement tout n'est pas perdu, le Seigneur a donné l'explication par sa Sainte Présence qui nous habite. Nous avons dit dans le chapitre précédent, que nous sommes tous dans une phase de formation, tout comme l'enfant dans le sein de sa mère est formé graduellement, en attendant la lumière d'un nouveau jour. Spirituellement, cela se rapporte à la transformation que le Seigneur opère en nous, dont le but final est notre transformation totale à son image. Si le péché n'existe plus, c'est qu'il a changé de nom et de fonction sous la grâce par la puissance de l'Esprit des vivants. Le mot «péché», signifie littéralement «égarement», et son contraire veut dire «lucidité, ordre, prudence». Or, la puissance de l'égarement est transformée en puissance de redressement, dont la base est la prudence, c'est-à -dire, la sagesse. En d'autres mots, sous la grâce tous les différents péchés, et la liste est longue, sont transformés graduellement en leurs contraires: l'orgueil en humilité, l'arrogance en douceur, la cruauté en compassion, le mensonge en franchise, l'hypocrisie en honnêteté, l'immoralité en pureté, la lâcheté en courage, etc..
Pour comprendre ce sujet, qui a demeuré inconnu pour de nombreuses générations, il faut être complètement honnête avec soi-même, et admettre, que même si nous sommes sous la grâce, nous avons des failles dû à la faiblesse de notre nature humaine, qui nous pousse naturellement à avoir des passions et des désirs pour les choses de la chair, et que parfois nous succombons. À cause du manque de réalisation de cette vérité concernant la transformation du péché, nous sommes tracassés, et notre conscience est troublée. C'est la raison pour laquelle nous faisons des rechutes, et que le péché revient constamment nous harceler, lorsque dans notre mémoire, nous faisons des petites excursions dans notre ancienne vie. Le terme précis pour expliquer cette faille est «nostalgie», dite aussi «vague à l'âme»:
«Regret ou aspiration mélancolique d'une chose, d'un état, d'une existence que l'on a eu(e), ou connu(e); désir d'un retour dans le passé par la mémoire ou l'imagination, qui nous fait ressentir de nouveau certaines expériences déjà vécues, en bien ou en mal, et qui peuvent nous pousser à agir pour les satisfaire ou les renoncées, dépendant de l'attitude du moment».
Il s'agit ici d'un cas typique dans lequel, la puissance de redressement peut agir en conséquence des actions posées, pour transformer la situation en bénédiction. La nostalgie est donc transformée en son contraire «la gaieté, l'allégresse, le bonheur, le contentement, l'enthousiasme, la joie, le rayonnement».
Ainsi avec la puissance du redressement, nous devenons conscients de nos failles et faiblesses, nous sommes éclairés par l'Esprit de Christ, et laissons passer la lumière de sa Sainte Présence en nous à travers le voile de notre conscience, qui se reflète dans nos paroles et nos actions à la gloire de son NOM. Ainsi, sous la grâce, on ne peut plus parler de péché, mais de redressement. Or, le redressement implique la rectification du caractère et des attitudes, ainsi que la droiture dans nos raisonnements et nos pensées, de même que la justice et le bon équilibre en tout ce que nous faisons, en demeurant complètement transparent devant les autres. Le redressement est devenu une des plus belles qualités que nous avons sous la grâce, il nous pointe toujours dans la bonne direction, vers Christ en nous.
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