En principe, ce panneau vous présentera des choix de moteur de recherche GoDieu.com.




Nombre | Description |
---|---|
13623 | Membres |
1674 | Messages |
29 | Commentaires |
0 | Lectures |
4154924 | Lectures globales |
0 | Clics |
0 | Réf. externes |
0 | Réf. internes |
0 | Abonnés RSS |
Publicité point liée à GoDieu.com
Dans les versets qui précédents Romains 3:39, Paul établit la nature de la justification si exactement que toutes les causes efficaces, méritoires, formelles, instrumentales et finales sont clairement décrites, comme c'est aussi le résultat de cette vérité, à savoir, l'exclusion de toute confiance en soi, et se vantant dans ce qu'un homme fait pour se justifier. Il tire alors une conclusion qu'il déclare à la fois positivement et négativement (Romains 3:28). La déclaration positive est que la justification est par la foi, ou assurance dans le sacrifice de Christ; la déclaration négative est que cela est réalisé sans l'obéissance aux principes de la loi. Dans le contexte de cette étude, il est important de comprendre qu'il y a trois aspects à la loi: morale, cérémonial, et social. Le premier concerne les Juifs et les Gentils, les deux autres strictement les Juifs. Quand tout cela est dit, l'apôtre présente une objection afin de réfuter l'accusation selon laquelle, il détruisait la Loi. Il demande: «Annulons-nous la Loi par la foi?» La seule réponse que l'apôtre fait à cela est une éjaculation d'horreur sur les Juifs-chrétiens. Il est clair à quel point une telle doctrine devrait être intolérable dans ce contexte historique. Paul répudie non seulement l'insinuation qu'il détruit la Loi, mais substitue une affirmation positive à sa place. Il ajoute, oui, nous «établissons la loi par la foi», en utilisant une métaphore du renforcement d'une structure qui était susceptible de tomber. Ici le mot «établir, ou confirmer», ou «histemi», dans le Grec, signifie «illustrer, afficher, représenter, dépeindre», indiquant par cela que la foi, ou assurance du sacrifice de Christ sur la croix, était véritablement le moyen d'afficher ou représenter la loi, que le Seigneur Jésus avait entièrement accompli dans les moindres détails, en leur faveur et la nôtre. Sous la grâce, nous sommes donc délivrés du fardeau de la loi, de ses obligations, de ses ordonnances et rituels, de ses traditions et ses fêtes, et de ses condamnations. La loi est la puissance du péché, mais la foi est la puissance de la grâce. Ce que Paul dit, en déclarant que la loi n'est pas annulée, est vrai dans le contexte historique de cette époque. La loi n'a pas été détruite en ce qu'elle était encore active dans ses pratiques, ses rituels et ses cérémonies, mais que seulement l'aspect moral du Décalogue était accompli, ou aboli par la foi, ou assurance dans le sacrifice de Christ. Ce sont ces aspects qui condamnent la conscience, et la culpabilise devant l'Esprit des vivants, et non le fait de ne pas observer les rituels et les cérémonies de la loi. Historiquement, la loi dans tout son ensemble fut détruite seulement lors de la destruction du temple et de Jérusalem, comme Jésus l'avait prédit. Ce n'est qu'à ce point que la loi fut complètement abrogée dans tous les sens du mot.
La loi morale n'est donc pas détruite, mais accomplie dans l'expiation du sacrifice de Christ en faveur de ses élus. Son but de stimuler le péché étant pleinement réalisé, elle fut remplacée par la loi de la liberté en Christ. Sauf quelques exceptions qui touchent les coutumes et les fêtes, c'est toujours de la loi morale que l'apôtre Paul parle dans ses épîtres, comme nous voyons clairement dans Romains 7:1-25. La loi est abrogée, seulement dans le sens qu'elle a cessé son pouvoir de domination, désormais elle ne détient plus l'autorité de nous culpabiliser et de nous condamner. Cela est la description et la signification de ce que disait l'apôtre Paul dans ses enseignements. Nous sommes passé de l'Ancienne à la Nouvelle Alliance.
Beaucoup d'interprètes ont été perplexes que Paul puisse ainsi dire, qu'il établit la Loi, surtout compte tenu de ces nombreux endroits dans ses épîtres qui semblent l'abroger. Ils ne peuvent saisir la différence entre la loi morale et la loi cérémoniale, et surtout le fait que la loi cérémoniale avec ses ordonnances, ses rituels, ses coutumes et ses fêtes, était encore en vigueur pour les Juifs-chrétiens à cette époque. Ils proposent ainsi la notion que Paul ne veut pas dire plus que cela, signifiant que la Loi est maintenant établie dans le sens où la vérité, dont elle a témoigné, est maintenant arrivée dans tous ces aspects dans le moment même que Paul donne ses enseignements. Cette interprétation, cependant, est tout à fait insuffisante lorsque nous considérons son contexte historique. Ils présentent donc une autre suggestion, fondée sur l'idée que ces paroles de l'apôtre Paul se réfèrent strictement à la Loi cérémonielle, et indiquent le fait que les cérémonies et les types ont été accomplis en Christ, annulant ainsi l'aspect moral qui agite le péché et condamne la conscience devant l'Esprit des vivants, annulant en même temps la valeur du sacrifice de la croix, supprimant ainsi la grâce du salut. De cette fausse interprétation est venue l'idée que le quatrième commandement serait encore en vigueur, et qu'il faut observer le Sabbat. Ils sont ainsi déchus de la grâce par ce fait même. Cela, démontre encore une fois, qu'une telle notion n'est pas impliquée dans les paroles de Paul, et indique clairement que l'apôtre parle de la morale qui est accomplie dans le sacrifice de Christ, et que nous sommes délivrés de son fardeau, une fois pour toutes.
Publicité point liée à GoDieu.com