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Nous sommes dit que dans le christianisme, la grâce est une aide surnaturelle accordée par Dieu aux hommes pour faire leur salut, qui est le fait d'échapper à la damnation éternelle. Premièrement aucun homme ne peut «faire son salut» avec la grâce de Dieu. Deuxièmement cette notion d'un don de Dieu est grandement déformée dans le christianisme contrefait moderne, elle n'est surement et en aucune façon accordée à tous les hommes car tous seraient sauvés sans exception. La grâce peut aussi correspondre au pardon, à l'affection, à l'amour et à la bienveillance divine. En Occident, les rapports de la grâce, qu'elle soit efficace ou suffisante, et du libre arbitre, ont été au cœur de controverses théologiques importantes entre le calvinisme qui proclame la souveraineté de Dieu sur toutes choses, et l'arminianisme qui remet cette souveraineté au choix de l'homme par lequel il contribue à son salut et même à sa perdition. On se retrouve donc dans un combat entre la grâce conditionnelle au choix de l'homme, et la grâce inconditionnelle au choix de Dieu, c'est-à -dire dans une guerre spirituelle entre l'homme et Dieu et nous savons déjà qui est le Vainqueur.
Chose certaine, le concept de grâce est étroitement lié à l'idée de la double prédestination et ne peut en être séparée, ce que les disciples du libre-choix ne peuvent tolérer puisque cela les abaisse forcément dans la poussière de l'humilité, discréditant ainsi la dignité de la nature humaine déchue avec ses prétentions à l'indépendance. La révolution est en voie depuis la Chute en Éden, mais l'homme est perdant, il est voué à l'échec depuis le début des temps. La race humaine périra, elle sera rayée de la pensée de Dieu à ne plus jamais y revenir, elle sera détruite au complet, sauf les élus que Dieu a choisi pour former une nouvelle race céleste et éternelle. La grâce du salut est le facteur déterminant qui nous ouvre l'entrée dans le Royaume de Dieu où tous les élus participeront à sa gloire dans des joies et bénédictions indescriptibles d'une vie éternelle parfaite et sans borne. Il importe ici de mettre certaines choses au clair, car certains demandent de savoir quelle est la différence entre un élu et un non élu. La réponse est pourtant simple, un élu est celui qui est choisi de Dieu; un non élu est celui qui choisi Dieu. Le premier est un enfant de Dieu, un chrétien authentique destiné à la gloire éternelle; le deuxième est un enfant du diable, un faux chrétien destiné à la perdition éternelle (voir: PréDestination ou PostDestination).
Le mot «GRÂCE» est sans doute l'un des termes de la Bible les moins compris. La GRÂCE n'est pas, comme on peut le penser, une sorte d'énergie qui, à un moment ou à un autre, se déverserait sur nous et nous rendrait capables de donner le meilleur de nous-mêmes. Elle n'est pas non plus une sorte d'accommodement de Dieu à notre misère. Absolument pas. Dans la Bible la GRÂCE a un autre sens, elle est généralement conçue comme étant la faveur de Dieu envers ceux qui méritent le jugement. La Grâce de Dieu ne nous est pas octroyée parce que nous sommes méritants, ce ne serait plus une grâce, ce serait un mérite. En d'autres mots elle n'est pas conditionnelle à nos actions, nos agissements, nos désirs ou nos choix. Elle ne nous est pas donnée parce que nous en sommes dignes, elle ne serait plus la grâce, elle serait une chose que Dieu nous doit. La Grâce passe à côté de ceux qui s'en jugent dignes et elle atteint ceux qui s'en estiment indignes. Jugez par vous-mêmes, jamais on n'a gracié un innocent; seuls les coupables peuvent être graciés, et ceux-là seuls seront graciés qui se reconnaissent coupables et indignes de la faveur divine. Mais il y a plus que cela à la définition de la grâce si nous voulons demeurer dans le sens littéral qu'il détient dans le Grec original. La grâce est une personne divine, à savoir le Seigneur Jésus-Christ Lui-même, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre justification.
Dans le Grec le mot «charis» ou «grâce» porte un très grand nombre de signification qui peuvent être utilisées dans différents contextes, mais qui sont presque inutiles à notre étude. Il en détient toutefois certaines qui se rapportent au sacrifice de la croix d'où nous obtenons la grâce du salut. En regardant sous la lettre X ou Chi dans le Dictionnaire Grec-Français de J. Planche, nous trouvons que le mot «charis» porte les significations présentes qui se rapportent au contexte de notre sujet: gratifier, favoriser, accorder, donner, pardonner, rendre agréable, combler de bienfaits, don, largesse, offrande, sacrifice. Ce terme rejoint aussi la notion «d'affranchir, d'être délivré, d'être libéré, d'être exonéré ou acquitté, d'être racheter». Dans toutes ces définitions, celles de «offrande» et de «sacrifice» nous touchent particulièrement puisqu'elles se rapportent à l'offrande du Seigneur Jésus dans son sacrifice sur la croix pour racheter ses élus des malédictions de la loi qui est la puissance du péché. La grâce est donc «une offrande», c'est-à -dire «un sacrifice».
Un aspect trompeur et séduisant de la grâce se retrouve dans la mouvance évangélique moderne qui nous dit: «La grâce est la manifestation imméritée de l'amour de Dieu envers des hommes pécheurs.». Ces paroles mielleuses, artificieusement conçues, peuvent sembler juste à l'entendement des crédules et des ignorants, mais elles sont loin de l'être. Vraie que la grâce est imméritée, mais les réprouvés y ajoutent deux perspectives subtiles et raffinées qui en déforment le sens, afin de maintenir intact leurs fausses doctrines d'un faux salut et d'un faux évangile.
Le premier point à remarquer est qu'ils affirment que la grâce est «l'amour de Dieu». Or nous savons que pour eux l'amour de Dieu ou «agapé, agapao» est un sentiment de tendresse comme lien affectif entre des personnes, une attirance, affectueuse ou physique, qu'en raison d'une certaine affinité, un être éprouve pour un autre être, auquel il est uni ou qu'il cherche à s'unir par un lien généralement étroit. Mais ceci est la définition de l'amour humain et non de l'amour divin. En d'autres mots ces réprouvés proclament un salut par les sentiments. Or nous savons que les évangéliques se spécialisent dans la manipulation des sentiments afin de garder leurs meutes sous contrôle, et d'empêcher toutes notions contraires qui pourraient déstabiliser leurs prétentions et l'apparence chrétienne qu'ils donnent au publique. Comme nous l'avons indiquer, la grâce est un sacrifice et dans ce sens elle rejoint la définition réelle des termes «agapé, agapao» faussement traduit par «amour» et dont la signification authentique est «renoncement, résignation, abnégation, humilité, don de soi, dévouement». Il s'agit en effet de l'attitude d'une personne qui accepte, sans se révolter, une chose pénible, désagréable qu'elle juge inévitable. Nous sommes donc extrêmement loin du sentiment évangélique par lequel ils professent d'être sauvés.
Le deuxième point à remarquer est qu'ils affirment que la grâce, qu'ils considèrent comme un sentiment d'amour, est «envers des hommes pécheurs». Or il y a un sérieux problème ici, car la Bible enseigne clairement que tous les hommes, sans exception, sont pécheurs. Puisque la grâce est le salut même, cela voudrait dire que tous les hommes sont sauvés, ou le seront seulement s'ils le veulent, faisant du salut un choix de l'homme et non un choix de Dieu. Cette définition est extrêmement et dangereusement subtile puisqu'elle donne à l'homme la capacité de contribuer à son salut par sa faculté de choisir en prenant une décision personnelle pour Christ. Mais la vérité est toute autre car la grâce n'est pas «envers des hommes pécheurs», mais envers les élus seuls qui ont été prédestinés au salut en Christ depuis avant la fondation du monde. Ceux-là seuls son rachetés par Christ dans son sacrifice sur la croix, et cela selon le choix de Dieu et non de l'homme.
Une chose de plus à remarquer est que les gens utilisent souvent les passages d'Éphésiens 2:8-10 comme références au salut par la grâce: «Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi; et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu; Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous y marchions.». Mais cette traduction classique manque énormément de précision par rapport à l'original qui dit dans le Grec: «Car par grâce vous êtes sauvés en raison de cette assurance de Christ; et cela est l'offrande de L'ESPRIT DES VIVANTS et donc pas de vous même; Ce n'est point par vos actions, afin que personne ne s'en vante. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les réalisations gracieuses de la foi, que L'ESPRIT DES VIVANTS a préparées d'avance, afin que nous y marchions.». Le point saillant dans ces deux traductions est que nous avons été «créés en Christ». Évidemment nous ne nous sommes pas créés nous-mêmes, seul Dieu détient la puissance de créer et il a déterminé de se former un peuple particulier (Tite 2:14) par la régénération de ses élus à travers le sacrifice de la croix. Bref, le don de Dieu est le Seigneur Jésus Lui-même et son abnégation ou renoncement est la croix.
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