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Protestant cévenol, de la même famille que Jean Fabre (de Nîmes), fils d'un riche fabricant de bas de soie venu commercer à Paris, il s'intéresse très tôt à la musique et aux belles-lettres. Patriote en 1789, il fait jouer plusieurs pièces révolutionnaires, puis renonce à la politique en 1791. Après la faillite de la maison familiale, Fabre-d'Olivet tente de vivre de sa plume en fondant plusieurs journaux, parmi lesquels «L'Invisible» et «Le Palladium de la Constitution». Il publie un roman et plusieurs œuvres musicales.
![]() Fabre-d'Olivet |
S'intéressant de plus en plus à la théosophie et à la philologie, il prépare «La Langue hébraïque restituée» et travaille sur «La Musique expliquée». Fabre-d'Olivet affirmait avoir retrouvé le vrai sens de la langue hébraïque, qui était, disait-il, restée ignoré jusqu'à lui. Dans son ouvrage clef, «La Langue hébraïque restituée», il reprend le cours historique du peuple hébreu et détaille la fracture linguistique de ce peuple suite à l'exode après la chute de Jérusalem. Fabre-d'Olivet estime qu'à la suite de l'exode, l'esprit de la langue hébraïque a été perdu, sauf chez les Esséniens qui auraient gardé la compréhension orale des racines hébraïques. Il reprend dès lors à partir de zéro l'ensemble de la grammaire hébraïque ainsi que l'étude des racines hébraïques en faisant un effort de systématisation digne d'un génie.
Bien que ce livre non orthodoxe ne soit pas considéré comme une référence dans les études sur la langue hébraïque biblique, il a fait l'objet de nombreuses rééditions et reste une pièce maîtresse de l'ésotérisme occidental de ces deux derniers siècles. La préoccupation de Fabre-d'Olivet pour l'étude de la musique l'amène aussi à approfondir sa conception de l'ouïe. Il va jusqu'à déclarer pouvoir guérir des sourds-muets par une méthode secrète et publie à ce sujet l'étude d'un cas clinique en 1811.
Enfin, la «traduction correcte» de la «version littérale» telle que proposée par Fabre-d'Olivet, nous présente une vision tout à fait personnelle de la Genèse, qu'il nomme «Cosmogonie de Moyse» et qu'il traduit d'une manière très spécifique, Fabre-d'Olivet nous propose une interprétation entièrement différente. Même sans y adhérer totalement, on ne peut s'empêcher d'être frappé par les ouvertures nouvelles et imprévues que l'on peut y découvrir. Sans doute, quoiqu'elle n'est pas sans fondation, il est difficile pour la majorité de considérer cette thèse comme totalement fondée, et surtout, évidemment, comme exclusive, mais un éclairage supplémentaire, même contestable — et contesté, au moins par certains — n'est jamais inutile.
Néanmoins vous serez totalement émerveillé par la profondeur de son contenu qui ouvre des niveaux de consciences généralement inconnus par la masse des peuples communs sur la connaissance des Saintes-Écritures. Par pure Dieucidence, aussi étrange que cela puisse être, la Bible de Machaira 2014, donne des principes similaires dans une traduction étymologique présentée en interligne dans plusieurs endroits à partir du 2e chapitre jusqu'au 11e chapitres de la Genèse. Nous avons ajouté les définitions de la Machaira au texte présent de Fabre-d'Olivet (en italique et entre parenthèse) pour but de comparaison. Les 9 premiers versets du chapitre 11 ne font pas partie du travail d'Olivet (1), ils ont simplement été ajoutés comme conclusion afin d'indiquer le potentiel d'une continuation possible de cette œuvre remarquable. Cette même Bible, donne aussi une nouvelle traduction de l'Évangile de Jean basée sur ces mêmes principes étymologiques.
À charge pour chacun de garder l'esprit critique aiguisé et de ne pas oublier que cet ouvrage date du premier quart du XIXème siècle. Si l'on veut bien admettre, sinon le bien-fondé du vocabulaire français utilisé, au moins son efficacité, on pourra y apercevoir des portes nouvelles que chacun demeurera libre de tenter, ou non, de franchir. Le texte proposé en complément, intitulé «La langue hébraïque de Moïse» pourra sans doute y aider.
Les titres que cet auteur donne aux différents chapitres de ce livre peuvent d'ailleurs éclairer utilement sur sa vision générale. Les voici tels qu'ils figurent dans la table des matières: Ch. I. La Principiation; Ch. II La Distinction; Ch. III L'Extraction; Ch. IV La Multiplication divisionnelle; Ch. V La Compréhension facultative; Ch. VI La Mesure proportionnelle; Ch. VII La Consommation des choses; Ch. VIII L'Entassement des espèces; Ch. IX La Restauration cimentée; Ch. X La Puissance agrégative et formatrice.
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