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Récit des annales extrait de la conscience de Christ en nous, l'anticipation de la gloire, que l'Esprit des vivants, notre Souverain suprême nous accorde pour la gloire de son nom et pour l'édification des élus, selon le bon plaisir de sa volonté.
La tempête éclata au crépuscule, les grondements de la foudre se firent entendre au milieu d'éclairs qui illuminaient le ciel obscurci, et la pluie commença à tomber avec des vents orageux. Deux hommes s'empressaient à grands pas pour atteindre l'Auberge du Vieux Moulin dans un petit village non loin d'Antioche, afin de ne pas être trempés. L'endroit était renommé pour son hospitalité et son potage chaud qui réchauffait les voyageurs. Ils décidèrent d'y passer la nuit et de reprendre la route au soleil levant. Ils avaient reçu un message à Jérusalem d'un ami, d'Alexandre le forgeron, demandant leur assistance pour l'accouchement de sa femme qui était tombée gravement malade. La sommation était urgente. Le temps pressait, il fallait arriver à Antioche avant son terme.
Après avoir mangé, Jean et Luc se retirèrent à leur chambre, un petit recoin avec de la paille fraîche pour se reposer aux roucoulements des tourterelles qui s'y réfugiaient durant la tempête. À la lumière du jour, le soleil brillait de nouveau et ils reprirent la route, arrivant à leur destination vers midi. Traversant le grand marché, ils se procurèrent quelques fruits et légumes puis se rendirent à la maison d'Alexandre où ils furent reçus chaleureusement par leur ami et sa famille, incluant quelques soldats romains qui s'intéressaient dans le travail du forgeron. Après les échanges amicaux, ils passèrent à des choses plus sérieuses. Luc qui était médecin demanda de voir la femme d'Alexandre. On l'amena dans la chambre où elle se trouva, et voyant qu'elle faisait une grande fièvre et que c'était dangereux aussi pour l'enfant qu'elle portait, et qu'elle était fort agitée, ils se mirent en prière, implorant le Seigneur Jésus en sa faveur. Puis Luc lui prépara un remède de plantes médicinales et lui fit boire. Quelques temps après elle se calma, sa fièvre avait diminuée, et elle dormit paisiblement. Tous plein d'espérance se retirent dans la grande salle de la maison pour la fête, mais Jean demeurait avec elle pour veiller et prier. Plus tard il se joint aux autres et plusieurs voulaient entendre le message que le Seigneur leur avait donné pour eux. Des enfants, courant çà et là s'arrêtèrent subitement quand Jean commença à parler, leur annonçant à tous le message de la grâce souveraine dans le sacrifice de Jésus sur la croix. Les cœurs furent vivement touchés, et plusieurs qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent en la parole de l'Esprit des vivants que Jean leur annonçait.
Quelques romains lui demandaient:
«Mais toi, qui es-tu pour nous parler de la sorte?»
Jean leur répondit:
«Je suis ce que je suis par Celui qui est JE SUIS. Comme le fer chauffé au rouge dans la forge du divin Forgeron, il m'a mis sur son enclume et me frappa, et me frappa encore, puis me plongea de nouveau dans le feu de sa forge et m'en retira encore sur son enclume et me frappa, et me frappa encore, jusqu'à ce que je prenne la forme pour laquelle il m'a désigné: une épée à deux tranchants dont le manche est plongé dans le sang du soleil, la lame dans le lait de la lune, et les tranchants dans le scintillement des étoiles, une épée pour le Roi de gloire. Sa lame ruisselle du sang de ses ennemis auxquels elle a tranchée la tête pour exposer leurs duplicités. Un de ses tranchants donne la mort éternelle et l'autre la vie éternelle. Mon nom est Ioannes Alaythia, l'Esprit des vivants fait Grâce de sa Vérité. Celui qui écoute mes paroles connaîtra la vérité, et la vérité l'affranchira de son esclavage, la duplicité n'aura plus de pouvoir sur lui.»
Sur ces paroles, un des soldats romains se lança à genoux devant Jean, baissa la tête et lui dit:
«Maître, tu as les paroles de la vérité, tranches-moi la tête car je suis pécheur.»
Jean lui dit:
Lève-toi, je ne suis pas l'Esprit des vivants, mais celui qui admet ses péchés reçoit une nouvelle Tête qui est Christ, le Chef de son Corps et l'autorité Suprême.»
Sur cela plusieurs romains furent offensés et dirent:
«Nous avons une seule autorité à savoir César et tu répondras devant lui pour ton affront.»
Mais Jean répondit:
«César ne peut qu'affliger mon corps et le retenir sur des chaînes, mais mon esprit est libre en Jésus-Christ.»
Ils vinrent pour mettre les mains sur lui mais ils ne le purent, un ange du Seigneur apparut et la lumière de sa gloire les figeait tous dans un grand étonnement, car son temps n'était pas encore arrivé, il fallait qu'il proclame le message de la grâce en Jésus-Christ à plusieurs autres. Les romains tombèrent dans une confusion totale, ne pouvant plus distinguer la réalité et partirent sans aucun souvenir de l'évènement. Mais ceux qui crurent demeurèrent et reçurent la pleine réalisation de la Sainte Présence de Christ en eux, leur perception fut celle de l'héritage d'une gloire éternelle dans une existence sublime et incomparable.
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