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Lors du Concile de Nicée, en 325, les hérésiarques Arius et Athanase en furent les deux orateurs principaux. Leurs exposés ont été largement transmis à l'histoire de l'Église. Visiblement, Arius n'avait aucune connaissance de Christ. Par contre, Athanase témoigna
«qu'en Jésus, Dieu Lui-même nous est apparu; que Dieu Lui-même s'est fait connaître à nous et nous a sauvés; que nous avons en Lui le Père même... qu'en Jésus, le Père Lui-même nous a rachetés» (K. D. Schmidt, Grundriss der Kirchengeschichte, S. 98).
Néanmoins, ne nous empressons point de dire qu'Athanase défendait réellement la divinité de Christ, et qu'il était un vrai chrétien, malgré quelques écarts doctrinaux. Le témoignage d'Athanase fut teinté par de nombreuses fausses doctrines qu'il maintenait. Au Concile de Nicée, dit l'auteur de «Nimrod»,
«le parti des "Melchites", c'est-à -dire, les représentants de la soi-disant chrétienté en Égypte, affirmaient ― qu'il y a trois personnes dans la Trinité, le Père, la Vierge Marie, et le Messie leur fils».
Dans le Dictionnaire de Daniel G. Reid (Dictionary of Christianity in America), nous trouvons que les Melchites surgirent des Patriarches d'Alexandrie, et que le mot «Melchites», signifie «Roi ou Empereur», dans le Syriaque et l'Arabique. Ceci nous indique que le parti des Melchites, au Concile de Nicée, supportait les notions de l'Empereur Constantin d'introduire une Trinité issue du Paganisme, qui satisfaisait tant bien aux païens qu'aux chrétiens nominatifs. Or, puisque toutes les Trinités du Paganisme incorporaient une Déesse, il convenait qu'il en fut ainsi dans cette forme de christianisme mondanisée, afin de maintenir l'ordre et l'unité dans l'Empire, et d'établir l'Église Impériale Universelle, ou Catholique, comme seule autorité, et qui serait secrètement par duplicité «l'Église Mithriaque Universelle», vouée au Culte du Soleil.
Alexandre Hislop, dans son livre remarquable «Les Deux Babylones», nous révèle des faits intéressants sur ce sujet de la Maldonne Romaine:
«Dans la doctrine ésotérique de la Grèce et de Rome, il n'y avait qu'une seule Déesse, le Saint-Esprit, représenté comme femelle. Ceci fut fait par une perversion de la grande idée scripturaire, que tous les enfants de Dieu sont enfantés par le Père, et nés de l'Esprit; et avec cette idée, l'Esprit de Dieu comme Mère était représenté sous la forme d'une colombe, et était reconnue comme la Reine du ciel, et Médiatrice entre Dieu et les hommes».
Ceci est confirmé par la Parole de Dieu qui nous dit: «Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte pour faire des gâteaux à la reine du ciel, et pour faire des aspersions aux dieux étrangers, afin de m'irriter...» (Jérémie 7:18). Or, nous avons l'évidence qu'Athanase, qui, après le Concile de Nicée, devint Patriarche d'Alexandrie, fut celui qui influença la section Melchite du Concile, et qui aurait proposé que les trois personnes de la Trinité soient le Père, la Mère, et le Fils; le terme «Mère» désignant le Saint-Esprit.
K.R. Hagenbach, dans son Histoire des Doctrines (History of Doctrines, 1847), nous dit:
«La notion fut avancée par l'orthodoxe Athanase, que la Vierge avait demeuré libre de la corruption générale; et que seulement elle, qui fut élevée au-dessus de toute l'humanité par une profusion d'adoration, devait partager le privilège avec son Fils, d'apparaître sans péché sur les pages de l'histoire. Selon Athanase, considéré champion de la Foi Orthodoxe, Marie demeura toujours une vierge par la grâce perpétuelle, et il la déclara Mère de Dieu».
Cette aberration ouvrit le chemin à la Corédemption de Marie, et aussi à l'utilisation de l'hostie (les gâteaux solaires) dans le sacrifice non-sanglant de la Messe. Or, ceci est en plein accord avec le caractère de la déesse égyptienne «ISIS»; car n'oublions pas qu'Athanase venait de la ville d'Alexandrie, Capitale de l'Égypte, mais aussi Capitale du Paganisme de l'antiquité. Ainsi nous dit Hislop:
«Quant au caractère païen du sacrifice non-sanglant de la Messe, nous l'avons suffisamment établi. Mais il y a encore à considérer un point qui montre encore mieux l'œuvre du mystère d'iniquité. Il y a sur l'hostie des lettres qu'il vaut la peine de lire. Ces lettres sont I. H. S.. Pour un chrétien, ces lettres signifient "Jésus Sauveur des Hommes". Mais qu'un adorateur Romain de la déesse Isis jette les yeux sur ces lettres, il les expliquera d'après son propre système d'idolâtrie et lira: ISIS, HORUS, SEB, c'est-à -dire: la mère, l'enfant, et le père des dieux; en d'autres termes, la Trinité Égyptienne».
On ne peut s'étonner de cette perversion subtile, qui cherche à renverser la Foi chrétienne authentique, lorsque nous considérons ce que nous dit M.S. Guilon sur Athanase:
«Athanase fut armé de toutes les subtilités de la dialectique, et de la puissance des empereurs. Il n'ignorait pas les sciences profanes, mais il évitait d'en faire parade. Il fut un admirateur d'Origène et de Tertullien, à cause de leur vigueur de la dialectique et de l'érudition. Il croyait que par le signe de la croix, tous les prestiges des démons sont dissipés. Il disait que Jésus prit un corps dans le sein de Marie sa mère, demeurée toujours vierge. Il enseignait que tant que nous sommes sur la terre, nous ne pouvons dire avec assurance: Me voilà sauvé. Pour lui le baptême d'eau occasionna la nouvelle naissance, et le prêtre fut seul capable de donner la rémission des péchés; et que les morts recevaient quelques bienfaits de la Messe».
Animé d'un esprit d'arrogance et de duplicité inouï, Athanase dit dans sa «Lettre à Sérapion»:
«La foi de l'Église Catholique est celle que Jésus-Christ a donnée, que les apôtres ont publiée, que les Pères ont conservés. L'Église est fondée sur cette foi, et celui qui s'en éloigne n'est plus chrétien».
Voilà donc la base réelle de la Trinité ontologique maintenue par le Catholicisme, le Protestantisme Réformé, et les sectes dites Évangéliques. Un amalgame de la Trinité Druidique et de la Trinité Égyptienne est celle qui fut adoptée, modifiée subtilement, enrobée d'un langage biblique, et proclamée par le Concile de Nicée comme étant, une vérité absolue d'un seul Dieu en trois personnes distinctes, dogme obligatoire qu'il faut croire, sans lequel, personne ne peut être sauvé. Voilà le Dieu avec lequel on a aveuglé le monde depuis tellement longtemps, sous prétentions qu'il est le Dieu de la Bible.
À partir de ce moment commença la constitution de l'église romaine, qui se nomme historiquement l'Église Constantinienne, que plusieurs nomment avec raison: la Grande Prostituée. Au temps du concile de Nicée en l'an 325, il n'y avait encore aucun pape, aucun cardinal. Aucun évêque de Rome ne s'était présenté en revendiquant le premier rang. À cet égard, l'histoire de l'Église a été partiellement antidatée, manipulée ou carrément faussée. C'est l'empereur Constantin qui convoqua le Concile de Nicée et le patronat. Son but était d'unir en une seule église les diverses orientations, et de les placer au service de l'État. L'union de l'État et de l'église eut lieu, et c'est ainsi que naquit «l'église d'État». Le livre de l'Apocalypse relate ces faits en termes symboliques (Apocalypse 13:1-10).
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