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Jésus se présente lui-même comme un berger: «JE SUIS le Bon Berger; le Bon Berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n'est point le berger, et à qui les brebis n'appartiennent point, voit venir le loup, et abandonne les brebis et s'enfuit; et le loup ravit les brebis et les disperse.» (Jean 10:11-12). Or il n'y a aucune différence entre le mot «berger» et celui de «pasteur», les deux signifient une seule et même chose. Si JÉSUS SEUL est le Bon Berger, il en advient aussi que JÉSUS SEUL est le vrai Pasteur. Cette fonction est réservée strictement à Christ, seul Lui prend soin de ses brebis sans l'aide d'aucun homme. Ceux qui se disent pasteurs sont tous des imposteurs, des mercenaires, des agents du diable, des loups déguisés en brebis. La position de pasteur, au sens moderne du terme, n'existait pas avant la Réforme Protestante du 16e siècle (Voir: Pasteurs mythiques de la voie frauduleuse). Dans le chapitre 10 de l'Évangile de Jean, Jésus précise la relation qui existe entre lui et ses élus qui lui appartiennent, ses brebis, à l'exclusion de tout le reste. Il leur donne la foi, SA FOI, c'est-à -dire l'assurance ou certitude qu'il avait d'accomplir son ministère en leur faveur, et ils reçoivent cette confiance glorieuse en Christ dans les mérites de son sacrifice sur la croix qui leurs sont attribués gratuitement. Il a donné sa vie pour nous racheter, selon ce qui est écrit: «Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc L'ESPRIT DES VIVANTS dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à L'ESPRIT DES VIVANTS.» (1 Corinthiens 6:20; Bible de Machaira 2016).
Jésus se présente comme le Bon Berger d'un groupe particulier d'hommes, de femmes, et d'enfants, ses élus qu'il s'est acquis au prix de son propre sang, pour en faire un troupeau qui lui appartienne, dont il va prendre soin (paître), et sur lequel il veille constamment, qu'il protège, qu'il défend et qu'il conduit dans les choses les meilleures, il connait ses brebis. La connaissance que le Seigneur a de ses brebis est parfaite et personnelle: il nous connait par notre nom, et cette connaissance est réciproque: «JE SUIS le Bon Berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent.» (Jean 10:14); «Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors.» (Jean 10:3). Après nous avoir appelés par sa parole vivante et attirés à lui dans la poussière de l'humilité, il nous conduit dans une expérience de vie éternelle, abondante, paisible, heureuse: de bons pâturages, des sources d'eau pure et abondantes, ce qui signifie le bien-être de ses élus qui sont donnés de croire en Lui (Actes 13:48; Philippiens 1:29). Il ne faut toutefois pas s'imaginer que cette nouvelle vie ici-bas est sans épreuves, on a qu'à regarder la vie des premiers disciples pour être convaincu autrement. L'apôtre Pierre nous dit même que les épreuves sont nécessaires pour purifier la foi (1 Pierre 1:6-9).
Pour bien comprendre cette représentation de «Jésus le Bon Berger», il faut nous débarrasser de l’idée romantique que nous avons du berger et des brebis. Le berger était un homme robuste, courageux, sans peur qui protégeait le troupeau des voleurs et des animaux sauvages. Il n'avait rien d'un lâche qui craignait les moindres petits bruits de la nuit. Souvent, le soir, il mettait ses brebis dans le corral avec les brebis d’autres pasteurs. Cela permettait aux bergers qui n’étaient pas de garde cette nuit-là de se reposer. Ils se détendaient autour d'un feu racontant des histoires et prenant des nouvelles de leurs concitoyens. Le matin suivant, la seule façon de retrouver les brebis était l’appel que faisait chaque berger. Les brebis connaissaient sa voix. Elles venaient le retrouver et allaient avec lui vers de nouveaux pâturages.
Le peuple de la Bible était un peuple de nomades, de ruraux, au contact permanent de cette réalité et le berger était au cœur du quotidien de ces civilisations du Moyen-Orient. Le berger est doté d’un triple rôle:
Il est celui qui fait paître le troupeau, qui a à charge de le conduire vers les meilleurs pâturages.
Il a aussi le souci des soins à apporter aux animaux faibles, malades; il est là lorsque les agneaux viennent au monde. Il est doux, plein de sollicitude pour chaque animal et il n’hésite pas à porter sur ses épaules l’agneau fragile qui ne peut suivre le troupeau.
Enfin, il est sans cesse préoccupé de rassembler le troupeau qui se disperse facilement sur les aires de pâture. Pour cela, sa voix est un signe de ralliement et les brebis connaissent bien la voix de leur maître. Il doit aussi défendre son troupeau contre tous les dangers, il est sans crainte devant l'ennemi.
Dans l’ancien Orient (Babylone, Assyrie), les rois se considéraient volontiers comme des pasteurs auxquels la divinité avait confié le service de rassembler et de soigner les brebis du troupeau. Et c’est sur cette réalité que va se greffer l’image du berger dans les textes bibliques. Dans l’Ancien Testament le terme de berger est en effet souvent utilisé pour désigner les dirigeants du peuple, en particulier les rois. On retrouve cette image dans les oracles d’Ésaïe ou Jérémie. C’est aussi Ézéchiel qui met ces paroles dans la bouche de Dieu: «Et MON SERVITEUR BIEN-AIMÉ régnera sur eux; ils auront tous UN SEUL PASTEUR.» (Ézéchiel 37:24). À remarquer dans ce passage que l'expression «BIEN AIMÉ» correspond exactement au nom «DAVID», les deux signifiant une seule et même chose. Or David est le bien-aimé et Jésus est le Bien-aimé, il existe définitivement un lien prophétique entre David et Jésus. On comprend mieux pourquoi Jésus est de la lignée du roi David. C’est ainsi que dans Matthieu (Matthieu 9:36), Jésus regardait aussi les foules: «Et voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu'ils étaient misérables et errants, comme des brebis qui n'ont point de berger.». Dans l’Ancien Testament, Dieu est parfois aussi qualifié de berger, soit comme guide et protecteur du fidèle ou comme chef de son peuple. C’est surtout dans la littérature psalmique que l’on retrouve cette image: «L’ADMIRABLE est mon Berger; je ne manquerai de rien. Il me fait reposer dans de verts pâturages; il me mène vers des eaux paisibles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal; car tu es avec moi; ton bâton et ta houlette me consolent. Tu dresses une table devant moi, en présence de mes ennemis; tu oins ma tête d'huile; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de L’ADMIRABLE pour l'éternité.» (Psaumes 23:1-6). C’est ainsi que les relations de Dieu avec son peuple sont décrites en une véritable parabole du Bon Berger. Ce titre réservé à celui qui doit venir, au nouveau David, à JÉSUS SEUL.
Dans le Nouveau Testament, nous voyons qu'à l’époque de Christ, les bergers étaient diversement jugés. On les assimilait facilement à des tueurs et à des voleurs et ils faisaient partie des marginaux, mis de côté comme les publicains et les prostituées. Parce qu’ils vivaient avec leurs bêtes et étaient souillés par elles, ils étaient impurs rituellement et donc exclus de la synagogue et du temple. Au tribunal, leur témoignage n’avait aucune valeur. Pourtant, reste, dans la mémoire de tous, la prophétie du Pasteur à venir, du Messie Sauveur. Jésus va accomplir cette prophétie. Et les bergers seront les «petits», les premiers à qui sera fait l’annonce de naissance du Sauveur: ils sont disponibles pour recevoir le Message de la Grâce. Ils sont les invités à l’étable de la naissance (Luc 2:8-20). Les trois évangiles synoptiques présentent de nombreux traits du pasteur, mais c’est en l'Évangile de Jean que cette image va se déployer en particulier au chapitre 10 où Jésus se désigne lui-même comme le Bon Berger. Il est le Pasteur parfait parce qu’il donne sa vie pour ses brebis.
Nous avons un Berger Vigilant. Il est important que nous soyons conscients de sa présence constante et de ses soins attentifs, afin de pouvoir affirmer avec foi, de tout notre cœur: «Le Seigneur est mon Berger...» comme le proclamait David avec confiance.
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