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Le mot «forme» engendre généralement des idées d'aspects définies d'un ensemble ou d'une structure quelconque dans l'esprit des gens. Mais ce n'est pas cela que la Bible nous dit par rapport à Dieu. Les Saintes-Écritures nous rapportent que Dieu est un Esprit incorporel, invisible et éternel, et donc sans forme. Le Seigneur Jésus nous dit lui-même, et nous ne pouvons avoir de paroles plus justes: «Dieu est Esprit...» (Jean 4:24); «un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'ai.» (Luc 24:39). Même que dans Jean 3:8 le Seigneur Jésus compare l'Esprit à un vent, et nous savons tous qu'un vent n'a aucune forme. Comment de tels faits se rapportent-ils à ce que nous dit l'apôtre Paul dans ses épîtres?
Dans sa lettre aux chrétiens de Philippes, l'apôtre Paul nous donne une formidable description de la caractéristique divine transcendante de l'humilité qui nous dit plus sur la vrai signification du mot «forme» au sens biblique, que beaucoup d'autres versets qui y sont plus couramment associés. L'humilité est, selon le CNRTL: «La disposition à s'abaisser volontairement (à faire telle ou telle chose) en réprimant tout mouvement d'orgueil par sentiment de sa propre faiblesse». Ce mot a pour synonymes et antonymes les désignations suivantes:
Synonymes: abaissement, abnégation, anéantissement, asservissement, bassesse, componction, déférence, douceur, effacement, honte, humiliation, modestie, obscurité, obséquiosité, ombre, petitesse, platitude, réserve, respect, servilité, simplicité, soumission, timidité.
Antonymes: agressivité, ambition, amour-propre, approbativité, arrogance, audace, éclat, fatuité, fierté, forfanterie, gloriole, hauteur, morgue, orgueil, outrecuidance, présomption, prétention, suffisance, superbe, vanité.
En parlant d'humilité, l'apôtre Paul encourage les croyants ainsi: «Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à saisir d'être égal à Dieu; Mais il s'est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes; Et, revêtu de la figure d'homme, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.» (Philippiens 2:5-8; Bible Ostervald 2008). Le texte est clair ici pour qui a des yeux pour voir et une intelligence pour comprendre, l'enseignement de l'apôtre Paul dans ces passages se rapporte strictement à l'incarnation de Dieu dans une forme charnelle et corporelle. En d'autres mots, il s'agit d'une transformation d'un état d'être à un autre, ou plus précisément de «l'abaissement de la nature divine au niveau de la nature humaine, chacune gardant ses propres distinctions en une seule forme corporelle», Dieu même, le Père Éternel dans un corps de chair, se révélant à son peuple comme le Fils unique et le Messie longtemps attendu pour le rachat de ses élus. Le mot «forme» dans ce passage ne signifie pas une forme concrète désignée par les lignes et les surfaces qui la délimitent et qui est susceptible d'être appréhendée par la vue et le toucher. Dans le Grec le mot «forme» est «morphe», terme généralement utilisé pour désigner «l'apparence» mais qui dans le contexte présent de l'épître aux Philippiens qui en détermine le sens, signifie proprement «transformation» ou procédure de changement d'un état d'être à un autre, processus qui dénote un changement d'existence: «Et sans contradiction, le mystère de piété est grand: Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des messagers, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et exalté dans la gloire.» (1 Timothée 3:16). Or du mot Grec «morphe», nous avons son équivalent en français de «métamorphose» qui, selon le CNRTL signifie: «Changement de forme, de nature ou de structure si importante que l'être ou la chose qui en est l'objet n'est plus reconnaissable», et dont les synonymes sont: «altération, avatar, changement, conversion, évolution, incarnation, modification, mue, mutation, novation, rénovation, revirement, transfiguration, transformation, transmigration, transmutation.». Ceci nous amène à une différente traduction de Philippiens 2:5-8 qui reflète plus précisément le sens du Grec original: «Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant la transformation unique du Dieu éternel, ne s'est point attribué injustement la conformité à Dieu; mais s'est privé lui-même de cette conformité, en assumant sur lui l'aspect d'un serviteur (la transformation en serviteur), devenant semblable à tous genres d'hommes; et, ayant paru dans la nature du genre humain, il s'est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.» (Bible de Machaira). Il est clair que l'apôtre Paul n'enseigne pas que Dieu avait littéralement une forme, ni que Jésus avait reçu une forme de Dieu avant sa naissance en ce monde, comme l'enseigne le pasteur empoisonneur Christian Becquet.
Avant de faire référence à l'incarnation de Christ comme être humain sur la terre, l'apôtre Paul rappelle que Jésus existait éternellement comme Dieu, et non comme homme. En d'autres mots il n'y a pas de distinction entre Dieu et Jésus car ils sont le seul et le même. JÉSUS EST LE NOM DE DIEU, Jésus est la révélation du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Il y a toutefois une nuance entre son existence divine dans l'éternité et son existence humaine dans le temps lorsqu'il se manifesta corporellement dans un corps de chair. Jésus était unique, il avait deux natures en lui, la nature divine qui est le Père, et la nature humaine qui est le Fils. Ses deux natures avaient chacune son identité propre, communicant l'une à l'autre leurs caractéristiques particuliers dans un but commun, pour finalement être glorifiées et exaltées ensembles dans une nouvelle existence, celle du Nouvel Homme, début d'une nouvelle race céleste et éternelle.
Le terme «incarnation» vient du mot grec keno (duquel vient notre terme théologique kenose), qui fait référence au «dépouillement de soi» dont l'essence est un renoncement éternel ou «Agapao» en Grec traduit à tort par le mot «amour». Il décrit quelqu'un d'une position prestigieuse qui s'abaisse volontairement en mettant de côté son rang élevé et en ne devenant presque rien par rapport à sa dignité antérieure. Comparez cela au président des États-Unis ou à un autre chef d'État d'un pays riche qui abandonnerait son autorité, son rang, sa puissance et ses gardes du corps, qui déménagerait dans un pays pauvre du tiers monde et qui vivrait comme un vagabond inconnu sans domicile fixe. En choisissant de subsister dans une quasi-famine et en étant exposé aux périls de bandes de voleurs et de meurtriers errants, il se «dépouillerait de lui-même», il aurait renoncer à tout pour restaurer un peuple en ses faveurs afin de leur donner gratuitement et sans aucune condition tout ce qui est nécessaire à leur bien-être.
C'est un exemple courant d'une transformation de dépouillement de soi, mais ce serait bien loin d'être ce dont Paul parlait. Quand il écrit que Jésus existait «en forme de Dieu», il utilise le mot Grec «morphe» d'où nous avons le mot «métamorphose», qui signifie que notre apparence correspond parfaitement à notre véritable nature qui est en voie de transformation à l'image de Christ (1 Corinthiens 15:42-55). Nous sommes en essence ce que nous sommes en apparence, mais l'aspect de notre nouvelle nature, Christ en nous, nous transforme graduellement en son image. Si nous voyons un zèbre dans un zoo, nous regardons la morphe du zèbre; son apparence correspond à ce qu'il est vraiment. Tandis que lorsque quelqu'un se déguise en portant un costume de zèbre très convaincant, nous voyons la représentation d'un zèbre et non sa morphe. Non seulement Jésus ressemblait à Dieu, mais il a toujours été Dieu, il n'a jamais eu un seul moment où il n'a pas été Dieu, même pas sur la croix lorsqu'il porta nos péchés. Comme Paul l'explique, avant ce jour formidable où tout a changé — avant de devenir miraculeusement un petit fœtus dans le sein d'une jeune femme vierge, Jésus était entièrement et éternellement Dieu, le seul et l'unique Être dans la divinité.
Le Messie enfant était un être différent provenant d'un autre monde, c'est-à -dire d'un autre mode d'existence, qui a revêtu une nouvelle nature, sans toutefois changer sa nature divine et éternelle. Dans une union d'essence ou hypostatique, les deux natures divine et humaine se sont combinées pour n'en faire qu'une seule pour former un Nouvel Être, le Nouvel Homme, Jésus, le Dieu de toute éternité, que les anges adorent, qui demeurait dans une lumière inaccessible et qu'aucun être humain n'a vraiment jamais vu (1 Timothée 6:16), a choisi de délaisser sa gloire infinie, de renoncer à sa magnificence, de sacrifier sa splendeur, de s'humilier et de se limiter en prenant un corps de chair dans un but spécifique établit de toute éternité dans le Conseil de sa Volonté Suprême.
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