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La croix est le signe distinctif du chrétien, aussi bien que de Christ. Le Christ crucifié et le chrétien crucifié s'appartiennent mutuellement. Le principal trait de ressemblance avec Christ consiste à être crucifié avec lui. Aussi quiconque veut lui ressembler doit avant tout recevoir en lui la révélation de cette vérité essentielle afin de comprendre le mystère de cette union avec Christ sur la croix, car aucun ne peut le comprendre pleinement si cela ne lui est pas donné par le Saint-Esprit de Christ. Spécifions que ressembler à Christ n'est pas un but à atteindre mais un fait déjà accomplis, aucun effort de la part du chrétien ne peut contribuer à ce fait. Nous sommes donnés de réaliser cela par la Sainte Présence qui nous habite et non par aucun effort de notre part. Au premier moment, l'expression «crucifié avec Christ» effraye le chrétien qui reçoit la révélation qu'il est rendu semblable à Jésus dans sa mort sur la croix. Il recule à la pensée de la croix, à la pensée des souffrances et de la mort qui s'y rattachent, il ne peut en saisir la profondeur des implications. Mais à mesure que sa vie spirituelle s'éclaire, cette parole fait toujours plus son espérance et sa joie, et il se glorifie de la croix, parce qu'elle le fait participer à la mort et à la victoire qui ont déjà été accomplies et qui l'affranchissent de la domination de la chair et du monde. Pour comprendre ces choses, il faut étudier avec soin ce que nous en dit l'Écriture sous la direction de l'Esprit de Christ.
Par la foi de Christ qui nous est donnée comme si elle serait la nôtre, nous sommes associés à la vie de Christ par la puissance de l'Esprit de Dieu, et cette vie là a passé par la mort de la croix, et cela une fois pour toutes. Elle possède la puissance divine que lui a acquise la mort de la croix. Quand donc nous recevons en nous la vie de Christ, nous recevons par là même toute la puissance qui résulte de sa mort sur la croix, puissance de délivrance qui agit constamment en nous. Nous avons été crucifié avec Christ, et pourtant nous vivons, mais ce n'est plus nous, c'est Christ qui vie en nous par l'Esprit de sa Sainte Présence. Notre vie est celle de Christ crucifié et ressuscité, celle qu'il a obtenue par la croix. Le fait d'avoir été crucifié est au nombre des choses passées et accomplies: «Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit impuissant et que nous ne soyons plus au service du péché.» (Romains 6:6); «Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises.» (Galates 5:24); «Quant à moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier en autre chose qu'en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle cette disposition est crucifiée pour moi, et moi pour cette disposition.» (Galates 6:14). Tous ces textes parlent de quelque chose qui a été fait en Christ, et dont nous sommes associés par la foi ou confiance reçue dans cette réalité essentielle pour le salut de nôtre âme. Le salut ou délivrance consiste donc à se voir en Christ sur la croix et cette réalisation qui nous est donnée par le Saint-Esprit qui nous y attire, ouvre en nous le chemin par lequel l'Esprit de Christ nous pénètre pour faire sa demeure en notre cœur. La croix agit ainsi comme un bistouri dans la main du divin Médecin pour faire la transplantation d'une nouvelle vie, celle de Christ qui nous fait renaître en lui, nouvelle naissance qui consiste à être dans une régénération constante afin que nous soyons transformé en son image, à sa ressemblance. Cette régénération est en effet une recréation qui a débuté dans l'éternité, dès l'origine de notre élection en Christ. Elle est souvent nommée aussi la première résurrection, une résurrection spirituelle par le fait que Christ est ressuscité en nous, et c'est pour cela que l'apôtre Paul pouvait nous transmettre cette révélation glorieuse, à savoir: «Christ en nous, l'espérance de la gloire» (Colossiens 1:27).
Il est très important de comprendre cette vérité et de la proclamer hautement. Nous comprenons ainsi à quel point nous sommes associés à l'œuvre accomplie par Christ, car si nous sommes crucifié et mort avec lui, nous recevons aussi sa vie et sa victoire sur le péché et sur la mort. Il existe malheureusement une fausse doctrine extrêmement dangereuse sur ce sujet parmi les sectes évangéliques et particulièrement chez les pentecôtistes et les charismatiques, sans exclure les premières. Ces gens réprouvés avancent l'hérésie odieuse, subtile et subversive, que nous participons activement dans cette œuvre glorieuse de la croix afin de ressembler à Christ. Leurs fausses notions sont présentées avec tellement de finesse qu'ils en séduisent un grand nombre qui s'élèvent dans des ostentations de vanités et dans des infatuations capricieuses de tous genres. C'est à ce point que nous réalisons que les mots sont très importants pour exprimer une idée. Participer est un verbe actif qui implique des efforts, des actions, c'est-à -dire «des œuvres», et cela est indéniable lorsque nous considérons toutes les significations et synonymes de ce terme dans un Dictionnaire. Ainsi on ne peut cacher le sens réel de l'enseignement que ces imposteurs cherchent à nous transmettre dans des expressions raffinées qui plaisent aux oreilles de gens crédules pour les séduire avec une fausse voie de salut, un salut qui n'est plus par grâce mais par disgrâce, c'est-à -dire un salut par les œuvres déguisé subtilement avec des notions bibliques déformées et tirées hors de contexte. Le sens du verbe «participer» implique «aider, apporter quelque chose, collaborer, contribuer, coopérer, fournir, partager, s'impliquer», tous des termes qui sont axés sur des efforts personnels pour atteindre un but quelconque, contredisant ainsi la grâce de la souveraineté de Dieu en la déformant astucieusement. Nous l'avons dit au début, aucun effort du chrétien ne peut contribuer à sa ressemblance à Christ, cela est impossible. Aussi bien demander à un mort de ressembler à un autre mort, les résultats seraient pareils. Comment pouvons-nous espérer que quelqu'un de «mort dans ses offenses et ses péchés» (Éphésiens 2:1,5) puisse se relever de sa mort spirituelle et contribuer à sa mort en Christ, cela est un non-sens qui frise le ridicule. Lorsque le Seigneur Jésus ressuscita Lazare, son ami, Lazare n'alla pas à Jésus pour contribuer à sa résurrection, sa disposition était plutôt d'être inactif et de dégager une odeur déplaisante dû à la corruption du péché. De même en est-il avec tous ceux qui sont associés avec Christ dans sa mort sur la croix afin de recevoir la vie de Christ en eux. Il ne nous reste rien à faire, quoique les réprouvés s'imaginent qu'ils doivent ajouter au fait d'avoir été crucifié. Ressembler à Christ en contribuant des fausses notions de faire quelque chose comme «mortifier son vieil homme» ou s'efforcer de «maintenir sa position de crucifié» est un blasphème hautain qui renie l'efficacité du sacrifice de la croix.
Dans les passages de Romains 6:6-7, l'apôtre Paul nous dit: «Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit impuissant et que nous ne soyons plus au service du péché. Car celui qui est mort en Christ, est libéré du péché.» Nous obtenons ici une révélation importante par rapport au fait d'être déjà libéré du péché lorsque nous avons été crucifié en Christ par la puissance de Dieu. Le mot clé est «sachant» ou «ginosko» en Grec, terme qui signifie «percevoir un fait, avoir de la connaissance d'une chose, détenir une relation». Il s'agit ici de la reconnaissance d'un fait accomplis dans une relation particulière qui nous a délivrée d'un fardeau énorme qui pesait sur notre conscience. Nous sommes délivré du péché en notre esprit ou raisonnement par la mort de Christ en notre faveur, mais notre corps charnel demeure encore sous son influence et en subit des conséquences, car la chair est vendue au péché et doit mourir. Tandis que l'esprit est racheté par Christ et vivra éternellement dans un nouveau corps que nous recevrons lors de l'apparition finale de Christ. Entre-temps, la délivrance du péché dans notre corps de chair, c'est-à -dire de la transgression de la loi qui nous pousse par nature à dévier des interdictions, se fait progressivement dans la reconnaissance du fait que la justice de Dieu a été parfaitement satisfaite dans le sacrifice de Christ en lequel nous sommes associés. L'apôtre Paul nomme ce principe «faire mourir les œuvres du corps» (Romains 8:13) ou plus précisément «rabaissez les œuvres du corps», c'est-à -dire «rendre ses agissements de rébellion inefficaces» en ce qu'ils ne peuvent plus produire de culpabilité et de condamnation en notre esprit par la reconnaissance du fait que Christ a déjà payé pleinement le prix pour eux à la croix et que nous en sommes délivré une fois pour toutes. La reconnaissance de cette vérité essentielle annule la puissance du péché en notre corps de chair. Si nous faiblissons dans la chair et que nous chutions à cause de la tentation, nous n'avons qu'à regarder derrière nous à la croix dans la reconnaissance d'une délivrance déjà accomplie et le péché fuira pour faire place à la joie et la paix de l'Esprit. Ceci est la façon de combattre la ténacité du péché en notre corps mortel, non par des efforts et résistances futiles de la volonté humaine qui est elle-même esclave de la chair et du péché, mais en remettant à Christ la reconnaissance de sa victoire sur le péché et sur la mort comme notre substitut. Nous ne sommes pas nos propres sauveurs, Christ est notre seul Sauveur et cela il ne faut jamais l'oublier. Le même enseignement se trouve dans Colossiens 3:5 où l'apôtre Paul dit: «Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre...» Le terme «mourir» dans ce passage ou «nekroo» dans le Grec est parfois traduit par «mortifiez» dans certaines versions de la Bible, mais il signifie précisément «priver de puissance» et cela est exactement ce que nous faisons par la reconnaissance du fait que Christ a déjà vaincu le péché et que nous sommes en lui dans cette victoire. Que le péché soit privé de sa puissance ne signifie pas qu'il est totalement éradiqué de la nature humaine car il se manifestera de nouveau sous différentes formes, mais qu'il a été privé de sa puissance de condamnation sur nous devant Dieu, nous n'en sommes plus responsables car Christ en porte la responsabilité entière, et il ne manquera pas de nous garder et de nous diriger dans ses voies pour la gloire de son NOM. C'est ainsi que nous vivons comme Christ, que nous lui ressemblons, étant crucifié avec lui et associés au triomphe de la croix.
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