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La gravité du péché est lourde de conséquences en notre chair. Quoique se disant libéré du péché, la nature charnelle du chrétien moderne demeure une vraie soue à cochon, une porcherie de pourceaux dégueulasses qui se vautrent dans les prétentions d'une respectabilité illusoire. Le fait de minimiser le péché est aussi courant que le péché lui-même. Il n'est pas rare d'entendre des gens se référer à leur propre péché comme une «faiblesse» ou une «lacune». «Personne n'est parfait», disent-ils. Ils peuvent même être assez courageux pour admettre qu'ils ont «fait une erreur de jugement». Mais le péché n'est pas une question mineure. S'il n'y a pas de péché, alors il n'y a pas de salut. Si nous ne nous reconnaissons pas comme de grands pécheurs, alors Christ n'est pas un grand Sauveur.
Le fait d'être tous atteints par le péché nous handicape dans notre tentative de le comprendre. Par nos propres capacités, nous ne pouvons tout simplement pas arriver à une vue claire sur ce sujet. Heureusement, Dieu nous a accordé sa Parole infaillible sur cette question. Les premiers chapitres de la Genèse expliquent clairement le dilemme du péché de l'humanité et le reste des Écritures peut être lu comme étant la solution de Dieu au problème. En l'espace de cinq versets, la Bible nous décrit comme des pécheurs impuissants, impies et ennemis de Dieu (Romains 5:6-10). La Parole de Dieu nous dit que le péché est universel (Romains 3:23). Le péché est trompeur. Le péché est également tenace et puissant. Le péché est si écrasant qu'une seule force dans l'univers peut le vaincre. Seule une force, habitant une Personne, peut le vaincre parce qu'une seule Personne a toujours été sans péché. Comme l'ange l'a dit à Joseph: «... tu lui donneras le nom de Jésus, car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés» (Matthieu 1:21). En complément de l'enseignement des Écritures, nous avons les témoignages d'hommes et de femmes pieux tout au long de l'histoire du christianisme. La conscience de leur nature pécheresse était directement proportionnelle à leur intimité avec Dieu. Soyons attentifs à la manière dont des grands saints de la Bible s'évaluaient eux-mêmes:
David: «J'ai péché contre l'Éternel!» (2 Sam 12:13).
Ésaïe: «Je suis un homme dont les lèvres sont impures» (Ésaïe 6:5).
Pierre: «Seigneur, éloigne-toi de moi parce que je suis un homme pécheur» (Luc 5:8).
Paul: «le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs. Et moi, je suis le premier des pécheurs» (1 Timothée 1:15).
Jean: «Le péché est la transgression de la loi» (1 Jean 3:4).
La nature du péché a été décrite comme étant de l'égocentrisme, car en se déclarant indépendant l'homme est centré sur lui-même. Cette pensée est très bien traduite dans Ésaïe 53:6: «Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie». Regardons de plus près les implications de ce verset. Parmi les animaux les moins intelligents de la ferme, les brebis sont généralement inconscientes du danger jusqu'à ce qu'il soit trop tard. La tendance naturelle des brebis est de vagabonder. À moins que le berger ne les garde dans le troupeau, elles s'égarent rapidement.
Le péché est un problème universel qui nous touche tous. Écoutez ces paroles du poète et critique, William Ernest Henley, «une brebis errante» qui semble s'être endurcie à sa manière: «Peu importe l'étroitesse de la porte, peu importe le poids de châtiment dont parle le parchemin; je suis maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme». L'étendue du péché est si grande que la Bible utilise de nombreux mots pour exprimer sa nature épouvantable et ses effets désastreux. Des idées comme la rébellion, la méchanceté, la confusion, la honte, manquer le but, l'infidélité, l'anarchie, l'ignorance, la désobéissance, la perversion, le libre-choix, etc... se trouvent enfermées dans ce seul petit mot.
Quiconque lit les trois premiers chapitres de la lettre de Paul aux chrétiens de Rome est frappé par son acte d'accusation cinglant des êtres humains. Les Juifs et les païens sont enfermés dans l'esclavage du péché. Les mots de Paul sont si énergiques et sans ambiguïté que la tendance du lecteur est de considérer le raisonnement de Paul comme extrême. «Hé, il doit parler de Jack l'éventreur ou d'Adolphe Hitler!». Mais ce n'est pas le cas. Il parle de vous et de moi: «Il n'y a pas de juste, pas même un seul... Il n'en est aucun qui fasse le bien... tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu» (Romains 3:10,12,23). Ils dressent un portrait extrêmement négatif des êtres humains. Une partie de notre problème se trouve dans le fait que nous avons tendance à évaluer notre nature pécheresse par rapport aux autres. En comparaison à un meurtrier ou un pédophile, je suis gonflé d'orgueil. Mais en comparaison au supposé grand prédicateur Billy Graham ou à Rick Warren, je ne le suis pas. Or à moins que Dieu nous révèle l'étendue de notre péché, nous ne pouvons pas discerner notre propre dépravation.
La plupart de nous qui avons visiter les campagnes ne peuvent s'habituer à l'odeur du purin. Celle des porcs étant la plus mauvaise. Mais fait intéressant, bien que nous trouvons cette odeur dégoûtante, les porcs ne semblaient pas s'en soucier le moins du monde. Comme l'a écrit J.C. Ryle: «les animaux dont l'odeur nous agresse le plus n'ont pas conscience qu'ils sont répugnants et qu'ils ne sont pas répugnants entre eux». Ainsi en est-il des porcs chrétiens, particulièrement de ceux de la porcherie dite Évangélique comme les baptistes, les pentecôtistes, et les charismatiques qui aiment patauger dans leurs excréments doctrinaux. Il semble que les hommes déchus ne peuvent avoir une idée juste du caractère vil du péché face à un Dieu saint et parfait. Ceux du christianisme contrefait moderne sont particulièrement visés ici, ils connaissent le mot «péché» mais ils n'ont aucune notion de sa signification réelle ni de la profondeur de sa réalité dans leur vie de prétendus chrétiens. Comment sommes-nous arrivés à cette triste situation?
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