L'assurance du salut
Les uns nient toute assurance de salut, et envisagent toute assurance de salut comme une erreur dangereuse, une présomption coupable, une illusion immorale. Les autres reconnaissent bien que la Parole de Dieu nous enseigne une assurance de salut, mais seulement UNE ASSURANCE CONDITIONNELLE, qui d'un côté dépend de la grâce de Dieu, et de l'autre de la fidélité de l'homme. — Des troisièmes enfin affirment que la NON-ASSURANCE du salut est contre l'Évangile, un mensonge audacieux; que L'ASSURANCE CONDITIONNELLE est un mensonge subtil; et que l'ASSURANCE ABSOLUE seule est l'assurance scripturaire, donnée de Dieu à ses enfants.
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Ceux qui nient toute assurance de salut sont des DÉSESPÉRÉS INCRÉDULES, qui rejettent tout ce que Dieu, par Jésus, a fait pour le salut des pécheurs; et qui s'imaginent misérablement qu'ils doivent acquérir le salut et gagner le ciel, par le mérite de leurs œuvres. — Toute la Parole de Dieu proteste à grands cris, contre cette doctrine funeste, par laquelle Satan lui-même séduit les pauvres âmes pécheresses, afin de les perdre en les maintenant éloignées du salut qui est en Jésus-Christ.
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Quant à ceux qui mettent en avant une ASSURANCE DE SALUT CONDITIONNELLE*; ils avouent bien que, aussi longtemps qu'ils ont la foi en Jésus, ils doivent être assurés de leur salut; mais ils déclarent qu'ils ne peuvent savoir, si oui on non, ils persévéreront jusqu'à la fin dans cette foi, et que dès lors leur salut final dépend de leur vigilance et de leur fidélité.
* Cette position infernale, qui a pour nom Arminianisme, se retrouve dans presque toutes les sectes Évangéliques modernes, surtout au sein des mouvements Pentecôtistes et Charismatiques. Cette forme d'un christianisme contrefait a séduit, et séduit encore, des millions et des millions de gens avec un faux évangile qui valorise les efforts et les contributions de l'individuel dans le salut et la sanctification. Un grand nombre de ces réprouvés s'attaquent même farouchement à l'assurance absolue du salut par grâce qu'ils ont en aversion et qu'ils cherchent à discréditer par tous les moyens possibles. La personne la plus renommée dans cela est la gourou évangélique, Michelle d'Astier, surnommée aussi sorcière de la Vigerie et reine des démons. Cette femme grossière et mensongère déclare sans honte: «Nous sommes PLEINEMENT COOPÉRANTS À NOTRE SALUT ET À NOTRE SANCTIFICATION... le salut est conditionnel à la foi, la repentance, et la sanctification». Elle nomme l'assurance absolue du salut «la fausse doctrine de l'hypergrâce» qu'elle déclare être «un évangile apostat et démoniaque» et «une théologie exécrable», et dans sa folie elle ajoute: «L'apostasie actuelle consiste à croire que la grâce nous absout "automatiquement" de nos péchés quand nous avons reçu le pardon des péchés par notre foi dans le Seigneur Jésus Christ...» Voilà comment loin mènent les délires des réprouvés qui se retrouveront tous dans la perdition éternelle.
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L'assurance du salut absolue
Mais ceux qui proclament l'ASSURANCE ABSOLUE, du salut, affirment que du moment où Dieu les a adoptés comme ses enfants par la foi en Jésus, il les a unis à lui
gratuitement par un lien si fort que rien ne pourra jamais le briser. Ils avouent bien qu'ils doivent veiller et prier et travailler à plaire a Dieu et être fidèles; mais ils reconnaissent que toutes ces choses excellentes et indispensables, loin d'être des conditions de salut, sont au contraire des conséquences de leur adoption*, et des fruits exquis que la grâce de Dieu produit elle-même, de plus en plus et jusqu'à la fin, dans le cœur des rachètes.
* Ces conséquences de notre adoption est ce qui se nomme «la sanctification», non une fausse sanctification qui se base sur les apparences d'efforts personnels, mais une sanctification authentique qui se base sur la foi en l'entière puissance de Christ en nous.
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Il ne nous sera pas difficile de montrer que l'assurance absolue du salut, est seule conforme à la pleine vérité des Écritures. Il est bien vrai qu'on accuse souvent les défenseurs de l'assurance absolue du salut de:
«tordre les Écritures.» Mais, pour leur consolation, il leur est facile de se souvenir que l'apôtre Pierre déclare au contraire que, «
dans les choses difficiles à entendre, ceux qui tordent les Écritures à leur propre perdition*, sont, outre les ignorants, ceux qui sont MAL ASSURÉS!»
(2 Pierre 3:16)
* Nous savons d'ailleurs que les Évangéliques sont des champions en ceci, et qu'ils sont doué d'un talent prodigieux pour tordre le sens d'un texte et le citer hors de contexte pour en faire un prétexte doctrinal falsifié. Parmi des milliers d'exemples, les paroles du Dr. Kurt E. Koch suffiront pour l'indiquer: «Un pasteur baptiste au Canada, homme fort reconnu, et que je connais bien, se permit une explication grotesque de l'Écriture. Il déclara: "Judas, qui a trahi son Maître, n'était pas perdu; il avait seulement perdu sa récompense et sa couronne". Mais l'Écriture dit que Judas était le fils de la perdition (Jean 17:12)».
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Il n'est malheureusement que trop d'âmes superficielles, qui se contentent d'une assurance superficielle. Elles ne doivent dès lors pas être étonnées, si leur assurance n'est, au fond, qu'une incertitude pleine d'angoisse. Mais l'assurance qui se repose sur le seul et bon fondement du salut gratuit, donné de Dieu en Jésus-Christ, ne sera jamais ni conditionnelle, ni vacillante, ni incertaine. Au contraire, «
comme la maison bâtie sur le roc, elle ne sera jamais renversée.»
(Matthieu 7:25)
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L'assurance absolue du salut pour le croyant, se fonde: sur la Volonté éternelle du Père, sur l'œuvre parfaite de Jésus-Christ, sur la mission spéciale confiée au St-Esprit, sur les promesses et sur le serment de Dieu, enfin sur la nature particulière de la foi, de la charité et de l'espérance du chrétien. Il y a donc sept colonnes inébranlables au Temple saint de l'assurance absolue du salut.
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La volonté éternelle du Père est: «
Que Jésus ne perde aucun de ceux qui lui ont été donnés.»
(Jean 6:39-40; 17:2) Ceux que le Père lui a donnés sont les croyants. — Il est donc impossible que ceux qui ont reçu une fois la foi périssent; sinon Jésus n'accomplirait pas la volonté de son Père!
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L'élu et son sceau
Tout croyant est un élu. Or Jésus dit «
qu'il est impossible que les élus soient séduits.»
(Matthieu 24:24) Il est donc impossible qu'un croyant perde jamais la foi*, sinon il serait séduit et périrait, ce que JÉSUS a dit être impossible.
* Presque toutes les sectes Évangéliques modernes enseignent «qu'un croyant peut perdre la foi et son salut», lorsque le Seigneur Jésus dit le contraire. Il n'est donc pas difficile de voir qui a raison dans tout cela, et qui sont les vrais élus.
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Le Saint-Esprit est, dit l'apôtre Paul
(Éphésiens 1:13-14),
un sceau dans l'âme qui a cru. Or, jusques à quand ce
sceau doit-il durer? Et l'apôtre Paul répond:
jusqu'à entière rédemption*.
(Éphésiens 1:14; 4:30)
* Soulignons ici que la Rédemption du croyant est un fait déjà accomplit, nous somme déjà sauvé, mais aussi nous sommes en voie d'être sauvé pour la Rédemption éternelle dans le Royaume de Dieu.
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Pourquoi Dieu, ayant donné la promesse à Abraham, y ajouta-t-il le serment? — Parce que, répond l'apôtre Paul, «
Dieu voulait montrer encore mieux aux héritiers de la promesse la fermeté immuable de sa résolution, afin que, par ces deux choses qui sont invariables, et dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous eussions une consolation inébranlable.»
(Hébreux 6:17-18) Immuable, invariable, inébranlable, telle est l'assurance du chrétien.
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La non-assurance du salut, grossièrement et ouvertement, mais l'assurance conditionnelle, plus subtilement, «
méconnaissent le Père»,
(Jean 8:55); «
outragent l'Esprit de la grâce»
(Hébreux 10:29); et «
tiennent le sang de Jésus pour une chose de vil prix.*»
(Hébreux 10:29)
* C'est exactement ce que nous avons vu plus haut avec la déclaration de la vipère Évangélique, Michelle d'Astier, qui a dit: «L'apostasie actuelle consiste à croire que la grâce nous absout "automatiquement" de nos péchés quand nous avons reçu le pardon des péchés par notre foi dans le Seigneur Jésus Christ...» Or le sang de Christ nous a lavé de tous nos péchés à la croix, il a prit sur Lui tous nos péchés sans exceptions, passés, présents et futurs, son pardon est total et son sacrifice est complet une fois pour toute. Si tous nos péchés ne sont pas «pardonné automatiquement» lorsque nous recevons la grâce du salut, cela voudrait dire que le sacrifice de Christ n'est pas parfait et que le croyant doit y ajouter des œuvres personnelles pour l'accomplir telles que la repentance et l'obéissance à la loi. Une telle déclaration de la part de cette réprouvée et de ses semblables est une attaque direct au sacrifice de la croix et un blasphème contre le Saint-Esprit, et un tel blasphème est courant dans les milieux Pentecôtistes et Charismatiques, ainsi que dans tous les groupes à tendances extatiques et mystiques.
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L'assurance éternelle
Si Christ par sa mort ne nous avait acquis qu'une rédemption hypothétique, l'assurance du salut ne pourrait être absolue; mais, comme «
avec son propre sang, Il nous a obtenu une rédemption éternelle.»
(Hébreux 9:12); il est nécessaire que l'assurance* du croyant soit éternelle.
* L'assurance est un garantie que Christ est mort pour tous nos péchés et qu'il nous a mit en Lui en sa mort et sa résurrection. Avant même que nous naissions en ce monde il a porté nos péchés sur la croix comme notre substitut et son sang nous purifie de toutes nos iniquités. Elle est une certitude par laquelle nous recevons tous les mérites de Christ et devenons des enfants de Dieu, certitude qui va au-delà du voile de la chair au devant même du trône de Dieu afin que nous recevions toutes les bénédictions de la grâce.
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Tout croyant est une brebis de Jésus. Or les brebis de Jésus ne peuvent périr. Ainsi que Jésus l'a dit
(Jean 10:28): «
Elles ne périront jamais et nul ne les ravira de ma main.» Si l'assurance du saint n'était que conditionnelle*, tout ce que Jésus dit là serait faux.
* Mais les insensés qui proclament une assurance conditionnelle du salut disent: «Il est peut-être vrai que nous sommes dans la main du Seigneur, mais nous pouvons quitter sa main de notre propre accord, selon notre propre volonté, car Dieu respecte le libre-choix de tous, ce qui veut dire que l'assurance du salut est conditionnelle à la décision de l'individuel et qu'un croyant peut perdre la foi et son salut s'il ne persévère pas à demeurer dans la main du Seigneur.» Or ces réprouvés ne réalisent pas qu'un croyant fait parti du Corps de Christ, il fait déjà parti de sa main et Christ n'est pas manchot. Le Seigneur Jésus parle ici d'une manière figurative pour indiquer que l'assurance du salut dépend entièrement de la volonté souveraine du Dieu Tout-Puissant, ce qui indique que les Évangéliques adorent un faux dieu et proclament une fausse grâce du salut qu'ils ont pervertis à leur propre perte, selon le décret de Réprobation. Si Dieu est Tout-Puissant, et il n'y a aucun doute de cela, il est donc impossible qu'un croyant, à qui est donné la foi, puisse sortir de sa main, même qu'il est impossible à un élu d'avoir un tel désir. Il est à remarqué aussi que si Christ respecterait le libre-choix de tous que PERSONNE NE SERAIT SAUVÉ car la volonté de l'homme est esclave de la chair et de sa corruption. Il faut donc que Dieu impose sa grâce afin d'en sauver quelques-uns et l'élu la reçoit en son cœur d'une manière passive.
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